Hollande voit deux sujets de négociation à la SNCF: la dette et une “convention collective”

Hollande voit deux sujets de négociation à la SNCF: la dette et une “convention collective”

L'ancien président socialiste François Hollande a estimé mercredi qu'il y avait "deux sujets sur lesquels la négociation doit s...
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L'ancien président socialiste François Hollande a estimé mercredi qu'il y avait "deux sujets sur lesquels la négociation doit s'ouvrir" à la SNCF, celui de la dette et celui d'"une convention collective" qui donnerait "les mêmes garanties à tous les salariés du secteur ferroviaire".

"Je ne suis pas dans cette position où j’aurais à dire que je suis derrière le mouvement social", a répondu M. Hollande, à qui l'on demandait sur France Culture s'il soutenait le mouvement des cheminots qui ont entamé leur quatrième épisode de grève depuis début avril contre la réforme du rail, votée en première lecture mardi à l'Assemblée.

"Il y a deux sujets sur lesquels la négociation doit s’ouvrir", a estimé l'ancien président. Sur la question de la dette, il a estimé "qu’il est nécessaire que l'Etat reprenne ce qu’il a infligé à la SNCF, puisque c’est la SNCF qui investissait au nom de l’Etat et donc qui s’endettait" .

Rappelant qu'il avait lui-même décidé "de faire rentrer la concurrence sur le marché ferroviaire français", il a également jugé que "dès lors qu’il y aura plusieurs opérateurs", il faudra "qu'il y ait une convention collective qui donne les mêmes droits, les mêmes garanties à tous les salariés de ce secteur ferroviaire".

"La négociation et la concertation, ça ne doit pas aboutir à ce qu’il y ait une forme de blocage, ou de perte de temps, mais c’est la condition pour la réussite d’une réforme", a-t-il souligné.

En 2016, plusieurs volets d'une première convention collective unique du secteur ferroviaire ont été négociés avec les syndicats.

Plus généralement, François Hollande a appelé à "laisser les lois qui ont été votées il y a peu produire leurs effets". "Ce dont souffre notre pays - et moi-même j’ai pu tomber dans ce travers - c’est, à chaque alternance, ou à chaque présidence, de vouloir une fois encore réformer pour réformer".

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