Hommage à Mireille Knoll : « Il faut que nous soyons nombreux » estime Patrick Kanner

Hommage à Mireille Knoll : « Il faut que nous soyons nombreux » estime Patrick Kanner

Au micro de « Sénat 360 », le président du groupe PS au Sénat, Patrick Kanner, souhaite que les participants à la marche en hommage à Mireille Knoll, soient nombreux, pour lutter contre l’antisémitisme et l’intolérance.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

En fin de journée, va se dérouler à Paris une marche blanche en hommage à Mireille Knoll. Cette marche est marquée par une polémique qui a été déclenchée par le Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France), ayant demandé à ce que le Front national et la France insoumise ne soient pas présents lors de cet hommage.

Le président du groupe PS au Sénat, Patrick Kanner, qui participera à la marche, ne souhaite pas « rentre[r] dans cette polémique » et préfère insister sur les vertus d’une cohésion nationale : « Je pense qu’il faut que nous soyons nombreux pour montrer notre opposition totale à ce qui est aujourd’hui une évolution de notre société, à savoir de plus en plus d’antisémitisme et d’intolérance. Et ça, ce n’est pas acceptable dans le pays des droits de l’homme. »

Reportage sur la polémique autour de la marche en hommage à Mireille Knoll
01:47

Reportage de Jérôme Rabier

 

Hier, à l’Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon a tendu la main au gouvernement, lors de l’hommage à Arnaud Beltrame. « Tout ce qui concoure à la concorde républicaine, je suis pour » réagit Patrick Kanner.

Avant d’ajouter : « Monsieur Mélenchon ne nous a pas toujours habitués à ce genre de déclaration (…) C’est important pour nous de savoir qu’il y a une unité nationale qui s’est traduite ce matin à l’hommage de Monsieur Beltrame, aux Invalides. Mais l’hirondelle ne fait pas le printemps, nous verrons bien si Monsieur Mélenchon continue sur cette longueur d’onde. »

Pour le président du groupe socialiste au Sénat, le rôle des politiques dans des temps aussi troubles, est, dans un premier temps, d’être dans « le deuil et la compassion ». Il n’a pas apprécié les propos de Laurent Wauquiez, président du groupe LR, dénonçant la « coupable naïveté » d’Emmanuel Macron, après les attentats de Trèbes : « Les propos de Monsieur Wauquiez me semblent totalement déplacés » estime Patrick Kanner.

« Il peut penser ce qu’il dit et ce qu’il a écrit, il y a un temps pour tout. Le temps de l’analyse viendra (…) Je sais que le risque zéro n’existe pas, en matière de lutte contre le terrorisme (…) Donc beaucoup d’humilité dans cette période, beaucoup de vigilance, d’exigence et surtout des moyens renforcés pour nos forces de l’ordre » conclut-il.

Dans la même thématique

Salle des fetes de Crepol, ou le jeune Thomas a ete tue, 27 novembre 2023
5min

Politique

Drame de Crépol : pourquoi RN et Reconquête ont des stratégies différentes ?

La mort du jeune Thomas, poignardé lors d’une fête de village à Crépol dans la Drôme a permis aux deux partis d’extrême droite d’envoyer des signaux différents à leur électorat. Comme lors de la dernière campagne présidentielle, Le RN a conforté son image de parti de gouvernement. Quant à Reconquête, le parti d’Éric Zemmour tente d’imposer sa grille de lecture d’un déclin civilisationnelle.

Le

PARIS: EXCUSIF, Philippe Folliot President de l’Alliance centriste apporte son soutient a NKM
7min

Politique

Le sénateur Philippe Folliot candidat aux européennes : « Je défends le bon sens paysan ! »

Le sénateur centriste du Tarn, Philippe Folliot, annonce lancer pour les européennes sa liste « Ruralités, l’avenir dans le bon sens ». Défendant « une Europe qui nous protège plutôt qu’une Europe qui nous contraint », il propose une liste qui « porte une vision positive de l’Europe, mais sous un prisme des territoires et des ruralités ».

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
7min

Politique

Projet de loi immigration : Éric Ciotti au chevet d’une droite sénatoriale de plus en plus agacée par les critiques des députés LR

Le président des LR, Éric Ciotti, était au Sénat mardi matin pour appeler les parlementaires de son parti à « l’unité ». Les critiques des députés LR sur le projet de loi immigration adopté mi-novembre par la majorité sénatoriale de droite et du centre ont nourri un vif agacement au Palais du Luxembourg. Au point que certains hésiteraient même à rompre leur rattachement au parti.

Le