Alors que le gouvernement s’apprête à tomber, chacun réfléchit à la suite. A droite, « le nom de François Baroin recircule », glisse le sénateur LR Roger Karoutchi. Au PS, on tend la main. « Nous sommes à la disposition du président de la République », avance Patrick Kanner, à la tête du groupe PS du Sénat. Pour le centriste Hervé Marseille, il faut « trouver une plateforme d’action, comme disent les socialistes, de non censurabilité, pour essayer de trouver un accord ». Les grandes manœuvres ont commencé.
Hommage au policier tué en présence de Macron et Le Pen
Par Public Sénat
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L'hommage national au policier tué jeudi lors de l'attentat sur les Champs-Elysées a débuté mardi dans la matinée, en présence notamment des deux candidats qualifiés pour le second tour de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
Le chef de l'Etat François Hollande devait prendre la parole lors de cet hommage à Xavier Jugelé, dans la cour de la préfecture de police à Paris.
Parmi les personnalités présentes figuraient l'ex-chef de l'Etat Nicolas Sarkozy, les anciens Premier ministres Jean-Marc Ayrault, Manuel Valls, ou encore Jean-Pierre Raffarin, ainsi que le procureur de Paris, François Molins, et les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat Claude Bartolone et Gérard Larcher.
Xavier Jugelé, 37 ans, a été tué jeudi de deux balles dans la tête par Karim Cheurfi, qui a blessé deux autres policiers, dont l'un grièvement, ainsi qu'une touriste allemande, avant d'être abattu. Lors de la cérémonie, le compagnon de Xavier Jugelé, avec lequel il était pacsé, devrait prendre la parole.
L'attentat avait bouleversé la fin de la campagne trois jours avant le premier tour de la présidentielle.