Députés et sénateurs ont observé mardi après-midi un moment de recueillement en hommage aux deux membres des forces spéciales tués en libérant des otages au Burkina Faso, Cédric de Pierrepont, 33 ans, et Alain Bertoncello, 28 ans.
"En notre nom à tous, je tiens à saluer à nouveau la mémoire de ces deux soldats, de ces deux héros qui ont porté jusqu'au sacrifice ultime l'honneur, le dévouement et le courage qui caractérisent nos forces armées", a déclaré le président de l'Assemblée Richard Ferrand (LREM) à l'ouverture des questions au gouvernement, après l'hommage national qui leur a été rendu dans la matinée aux Invalides.
"Nous pensons avec émotion et solidarité à leurs familles et à leurs camarades", a-t-il ajouté, avant d'inviter à une minute de silence. Députés, membres du gouvernement et également personnels de l'Assemblée présents y ont participé.
En ouverture de la séance au Sénat, son président Gérard Larcher (LR) a aussi salué "le courage de ces deux militaires qui ont donné leur vie pour sauver des otages".
"Ce tragique dénouement nous rappelle l'engagement résolu de nos forces armées (...) pour lutter contre le terrorisme et pour assurer, partout dans le monde, la protection de nos concitoyens et des valeurs que nous avons en partage", a-t-il souligné.
Avant de défendre devant les sénateurs son projet de loi "pour une école de la confiance", le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer s'est associé à l'hommage rendu par le Sénat aux "deux héros de la Nation".
Le ministre a rappelé qu'il avait suggéré que des écoles prennent le nom de Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, parce qu'"il est important que l'exemple de ces hommes soit donné aux élèves".