Emmanuel Macron a salué vendredi Jean Daniel, un "immense journaliste", "un exemple pour toute une profession" et une "grande conscience de la gauche", lors d'un hommage national au fondateur du Nouvel Observateur décédé la semaine dernière à 99 ans.
"Jean Daniel était un immense journaliste, tombé par hasard dans le bain d'encre de la presse réinventée en ces années par Jean-Jacques Servan-Schreiber. Il fut l'une des grandes figures de la profession", a déclaré le président de la République, saluant les "quelques coups de maîtres" qui "lui permirent d'écrire sa légende en lettres majuscules".
"Ce qui faisait de Jean Daniel un monument, un exemple pour toute une profession, c'était avant tout sa pratique quotidienne du métier. Cette façon unique de croiser le métier de journaliste, l'amour des lettres et celui des idées", a-t-il salué.
"Passer en revue ses milliers d'éditoriaux et ses dizaines d'ouvrages est un redoutable exercice d'humilité", a-t-il poursuivi, relevant "la justesse visionnaire de ses analyses"
Plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de la Culture Franck Riester, et des personnalités comme Anne Hidalgo, Bernard-Henri Lévy ou Lionel Jospin assistaient à la cérémonie. Un texte d'Albert Camus, ami de Jean Daniel, a été lu, avant l'interprétation d'un concerto pour piano de Mozart. Le choeur de l'armée française a entonné "le Chant des partisans".
C'était le 9e hommage d'Emmanuel Macron aux Invalides, après Simone Veil, Jean d'Ormesson, Charles Aznavour ou Jacques Chirac.
Le président a salué une "grande conscience de la gauche, soutien de Pierre Mendès-France, fasciné par Mitterrand" qui réunit "Sartre, Foucault, Barthes, Lévi-Strauss... dans les colonnes d'un même journal, cette maison commune à toute la gauche qui lui était si chère, Le Nouvel Observateur", un journal qui "fut de tous les combats, de toutes les conquêtes, de tous les progrès".
Il a aussi rendu hommage à l'écrivain pour qui "l'écriture était plus qu'une profession, c'était une mission".
Le journaliste Jean Daniel avec l'un de ses livres "L'ère des ruptures", le 10 octobre 1979 à Paris
AFP/Archives
"Jean Daniel, ces dernières semaines vous évoquiez souvent l'éditorial que vous rêviez d'écrire pour vos 100 ans, le destin hélas ne vous en a pas laissé le temps (...) C'est à nous qu'il revient d'écrire l'éditorial ému de votre adieu", a-t-il encore salué.
Grande figure du journalisme et de la gauche, fondateur du Nouvel Observateur devenu l'Obs où il fut directeur de la publication jusqu'en 2008, Jean Daniel est décédé jeudi dernier.
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