Hortefeux (LR): « il faut éviter » les « plaies difficiles à cicatriser »
L'eurodéputé (Les Républicains) Brice Hortefeux a appelé lundi à "éviter" les "plaies difficiles à cicatriser", après les...

Hortefeux (LR): « il faut éviter » les « plaies difficiles à cicatriser »

L'eurodéputé (Les Républicains) Brice Hortefeux a appelé lundi à "éviter" les "plaies difficiles à cicatriser", après les...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'eurodéputé (Les Républicains) Brice Hortefeux a appelé lundi à "éviter" les "plaies difficiles à cicatriser", après les déclarations de Xavier Bertrand à l'encontre de Laurent Wauquiez.

"Il faut éviter les mots qui peuvent entraîner des plaies difficiles à cicatriser. Il faut être dans une démarche d'apaisement", a affirmé M. Hortefeux sur LCI.

Xavier Bertrand a annoncé dimanche qu'il ne briguerait pas la présidence du parti et attaqué la ligne de Laurent Wauquiez: accusé de courir "après l'extrême droite", ce dernier a qualifié ces propos de "médiocres aigreurs".

"Que l'on souhaite engager une réflexion sur les leçons à tirer d'un scrutin qui était imperdable et est devenu ingagnable, c'est naturellement indispensable". "Est-ce que pour autant la démarche (...) consistant à attaquer et à rejeter la responsabilité sur tout le monde sans exception sauf, à vrai dire, une seule, lui-même, est utile ? Ca ne me paraît pas aller dans le bon sens", a poursuivi M. Hortefeux.

"Xavier Bertrand a été élu président de la région des Hauts-de-France par le soutien des candidats de François Hollande (au second tour face au Front national, NDLR). Laurent Wauquiez a été élu en battant les candidats de François Hollande, ce n'est pas du tout la même chose", a répliqué M. Hortefeux.

"Xavier Bertrand indique qu'il faut trouver la bonne démarche vis-à-vis du Front national et ne pas courir derrière. J'observe simplement que les élus Front national sont essentiellement dans la région de Xavier Bertrand et que dans la région de Laurent Wauquiez, il n'y a quasiment aucun élu FN", a ajouté ce proche de Nicolas Sarkozy, vice-président de la région Auvergne-Rhône-Alpes dirigée par M. Wauquiez.

"Il faut que nous choisissions celui qui sera le président de notre famille politique. A charge naturellement pour lui de rassembler autour de lui", a-t-il par ailleurs plaidé.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Hortefeux (LR): « il faut éviter » les « plaies difficiles à cicatriser »
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

Hortefeux (LR): « il faut éviter » les « plaies difficiles à cicatriser »
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le