Hortefeux (LR): « la primaire, première et dernière »
L'ancien ministre (Les Républicains) Brice Hortefeux, proche de Nicolas Sarkozy, a jugé mardi que la droite ne devrait plus...

Hortefeux (LR): « la primaire, première et dernière »

L'ancien ministre (Les Républicains) Brice Hortefeux, proche de Nicolas Sarkozy, a jugé mardi que la droite ne devrait plus...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ancien ministre (Les Républicains) Brice Hortefeux, proche de Nicolas Sarkozy, a jugé mardi que la droite ne devrait plus organiser à l'avenir de primaire pour désigner son candidat à l'élection présidentielle, après l'élimination de François Fillon au premier tour.

"La primaire, première et dernière", a résumé M. Hortefeux sur Europe 1.

"Comment persévérer dans un système qui aboutit à ce que les deux candidats qui se sont pliés à l'exercice de la primaire soient éliminés dès le premier tour? Et que les deux candidats qui s'en sont totalement exonérés soient aujourd'hui les gagnants du premier tour ?", s'est interrogé l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy.

"Comment continuer avec un système qui aboutit à ce que les deux grands courants d'opinion de la Ve république soient aussi balayés dès le premier tour ? En tout cas pour la droite c'est la première fois depuis 1958", a poursuivi M. Hortefeux.

Les soutiens de M. Sarkozy, longtemps réticents au principe d'une primaire ouverte de la droite, s'y étaient ralliés avant le retour sur la scène politique de l'ancien président.

La droite a organisé en novembre la première primaire ouverte de son histoire, remportée haut la main par François Fillon devant les deux favoris des sondages Alain Juppé et Nicolas Sarkozy.

"Nous avons vécu une immense déception",a également déclaré M. Hortefeux. "Des millions de Français espéraient, attendaient, croyaient en l'indispensable alternance après des années de fiasco économique, social, migratoire, fiscal et autre".

Dans la même thématique

Hortefeux (LR): « la primaire, première et dernière »
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Hortefeux (LR): « la primaire, première et dernière »
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le

SIPA_01204192_000001
6min

Politique

Olivier Faure à la tête du PS : « Ce que va montrer le congrès de Nancy, c’est la faiblesse du parti »

Après sa réélection de justesse à la tête du PS, le plus dur commence pour Olivier Faure. Le premier secrétaire va avoir la lourde tâche d’unir un parti divisé, de conserver ses principaux bastions socialistes aux prochaines municipales ou encore de fixer une stratégie pour une candidature crédible à la prochaine présidentielle. Analyse du politiste Pierre-Nicolas Baudot et de l’historien, Alain Bergougnioux.

Le