Hortefeux visé par une enquête: « un non-sujet », assure-t-il
L'ancien ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, visé par une enquête préliminaire pour détournement de biens publics, a affirmé...

Hortefeux visé par une enquête: « un non-sujet », assure-t-il

L'ancien ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, visé par une enquête préliminaire pour détournement de biens publics, a affirmé...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

L'ancien ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, visé par une enquête préliminaire pour détournement de biens publics, a affirmé mercredi que "c'est un non-sujet, ridicule", dénonçant des allégations "injustes et infondées".

"C'est un non-sujet, ridicule, qui puise son origine dans un écho paru il y a un peu plus d'un mois, un écho inexact, dans un hebdomadaire", a réagi Brice Hortefeux sur LCI.

"Dans un souci de vérité, j'avais pris l'initiative d'adresser dès le 4 décembre un courrier au procureur de la République lui apportant toutes les précisions nécessaires pour démontrer le côté injuste et infondé de ces allégations", a-t-il poursuivi.

"Maintenant il y a une procédure, c'est une procédure mécanique, et qu'elle poursuive son cours, et çà sera très bien", a-t-il ajouté, assurant qu'"il n'y a naturellement aucun reproche de malversation financière".

L'enquête intervient à la suite d'une plainte déposée par l'association anti-corruption Anticor concernant l'utilisation faite par M. Hortefeux des moyens de sécurité mis à sa disposition par le Service de la protection (SDLP) de la police nationale.

Selon l'hebdomadaire Le Point, un agent détaché auprès de M. Hortefeux a déclaré en septembre 387 heures de travail, le double du temps normalement effectué. Et il aurait affirmé avoir conduit, outre l'ancien ministre, plusieurs membres de sa famille dont sa mère et son épouse, alors qu'il n'est censé servir que M. Hortefeux.

"Sur ma famille, c'est très simple: on m'avait proposé un temps une protection permanente et générale, je l'ai refusée pour des raisons d'équilibre familiale. Mais c'est vrai que très ponctuellement aujourd'hui, quelques minutes par mois, peut-être une heure ou deux, lorsque mes enfants mineurs sont déposés dans un espace public, je souhaite qu'il y ait encore une protection, celle-ci va s'éteindre naturellement", a expliqué Brice Hortefeux.

Interrogé sur la polémique autour du vol privé à 350.000 euros utilisé par Edouard Philippe et sa délégation de retour de Nouvelle-Calédonie, a dénoncé "un jeu de ball-trap permanent".

"Je ne connais pas le fond de cette histoire (…), mais je fais quand même une observation, c'est que nous sommes entrés dans un jeu de ball-trap permanent visant à dégommer toute personne publique", a-t-il dit. "Ce ball-trap devient écoeurant et moi, à titre personnel, je ne suis pas loin d'être moi-même écoeuré".

Partager cet article

Dans la même thématique

Hortefeux visé par une enquête: « un non-sujet », assure-t-il
3min

Politique

« Il n’y a aucune délinquance dans les écoles de musique », affirme le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus

Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.

Le

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le

Photo horizontale Hollande
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : « Je vois des victimes qui sortent du Bataclan, le regard hagard… », se remémore François Hollande

ENTRETIEN – Dix ans après les attentats du 13 novembre 2015, l'ancien président de la République revient auprès de Public Sénat sur le déroulé des attaques terroristes de Seine-Saint-Denis et de Paris. Il détaille la gestion de la crise et les décisions prises cette nuit-là, mais analyse aussi l'évolution du pays face à cette épreuve.

Le