IDF: Pécresse défend son recours contre les voies sur berges

IDF: Pécresse défend son recours contre les voies sur berges

La présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse a défendu mardi le recours qu'elle a déposé contre la fermeture des...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse a défendu mardi le recours qu'elle a déposé contre la fermeture des voies sur berges décidée par la mairie de Paris, qui a entraîné environ 130.000 euros de frais d'avocat, arguant que ce recours a été "juste" et "utile".

Elle répondait au groupe Alternative écologique et sociale (AES, regroupant EELV et des socialistes), qui a estimé que l'institution régionale n'avait "pas vocation de financer votre lobbying en faveur des voitures". Dénonçant "le caractère dispendieux et irresponsable" de cette dépense, le groupe d'opposition a déploré qu'en parallèle, la région a engagé "à peine 5.000 euros sur les 4 millions d'euros annoncés pour son plan Air".

"Oui, la région a fait un recours contre la fermeture des voies sur berges, non pas contre la volonté d'une ville d'apaiser la circulation en son sein, mais contre la brutalité d'une mesure prise totalement sans concertation et sans aucune mesure compensatoire", a répondu Mme Pécresse, rappelant que "le tribunal administratif nous a donné raison" en annulant l'arrêté de piétonnisation en février. Mais la mairie de Paris en a repris un autre depuis.

"Ce recours était juste, il a été utile en partie pour obtenir de premières mesures compensatoires", a affirmé Valérie Pécresse.

Il "nous a permis de créer un rapport de force avec la mairie de Paris sur les mesures compensatoires que nous réclamions depuis un an. Et nous avons enfin obtenu que la mairie nous donne 1.000 places de parking à demi-tarif aux portes de Paris", qui vont passer de 140 à 75 euros.

"Notre recours a été plutôt productif", a-t-elle ajouté.

"Si cela nous a coûté si cher, c'est que nous n'avons pas, contrairement à la ville de Paris, une direction des affaires juridiques pléthorique à la région", a-t-elle dit, soulignant les "lourds" recours "que doit gérer en ce moment la mairie de Paris avec la résiliation de Vélib', d'Autolib'..."

Selon le Canard enchaîné, qui a révélé le montant de 130.000 euros, la présidente de région aurait "proposé aux collectivités dirigées par ses +amis+ à se joindre au procès… en prenant en charge leurs factures", soit cinq départements et une "bonne centaine" de communes franciliennes.

Dans la même thématique

Paris: Emmanuel Macron Receives President Of Guinea-Bissau Umaro Sissoco Embalo
4min

Politique

« Réguler les égos » : comment Emmanuel Macron conçoit son rôle dans son camp

Au moment où le chef de l’Etat s’apprête à nommer un nouveau premier ministre, Emmanuel Macron a reçu ce mercredi à déjeuner les sénateurs Renaissance, à l’Elysée. Une rencontre prévue de longue date. L’occasion d’évoquer les collectivités, mais aussi les « 30 mois à venir » et les appétits pour 2027…

Le

IDF: Pécresse défend son recours contre les voies sur berges
4min

Politique

Gouvernement : « On ne peut pas simplement trépigner et attendre que le Président veuille démissionner », tacle Olivier Faure

Olivier Faure, le Premier secrétaire du PS, réclame un Premier ministre de gauche, alors que LFI refuse de se mettre autour de la table pour travailler sur la mise en place d’un gouvernement, préférant pousser pour une démission du chef de l’Etat. Ce mercredi, députés et sénateurs PS se sont réunis alors que le nom du nouveau chef de gouvernement pourrait tomber d’un instant à l’autre.

Le

IDF: Pécresse défend son recours contre les voies sur berges
2min

Politique

Recherche d’un Premier ministre : « Le président continue à écouter et à tendre la main », assure Maud Bregeon 

La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a assuré ce mercredi à la sortie du Conseil des ministres qu’Emmanuel Macron a acté qu’il n’y avait pour le moment pas « de socle plus large que celui qui est en place aujourd’hui » pour gouverner. Mais, après les consultations des responsables de partis mardi, « le président continue à écouter et à tendre la main ».

Le