« Il faut casser les casseurs » selon Bruno Retailleau
Au micro de « Sénat 360 », Bruno Retailleau, président du groupe (LR) au Sénat, demande à Emmanuel Macron de s’exprimer devant les Français. Il souhaite également la plus grande fermeté contre les casseurs.  

« Il faut casser les casseurs » selon Bruno Retailleau

Au micro de « Sénat 360 », Bruno Retailleau, président du groupe (LR) au Sénat, demande à Emmanuel Macron de s’exprimer devant les Français. Il souhaite également la plus grande fermeté contre les casseurs.  
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La crise des « gilets jaunes » a connu samedi des violences inédites. Reçu ce matin par le Premier ministre Edouard Philippe, qui consulte les chefs de partis toute la journée, Bruno Retailleau, président du groupe (LR) au Sénat, estime qu’il est du devoir du président de la République de s’exprimer devant les Français : « Emmanuel Macron ne s’est toujours pas exprimé depuis qu’il est revenu de Buenos Aires hier .Donc il faut qu’il s’exprime (…) Le patron ce n’est pas Edouard Philippe, le patron c’est Emmanuel Macron. Et c’est Emmanuel Macron qui doit prendre ses décisions et qui doit les annoncer très clairement. Mais à force de trop attendre, je crains que, justement, le dialogue ne s’ouvre qu’à un prix beaucoup beaucoup plus élevé que la simple annulation de la hausse de taxes. »

Interrogé sur les violences qui se sont déroulées ce week-end, notamment à Paris, le sénateur (LR) de Vendée souhaite qu’une plus grande fermeté soit appliquée pour les casseurs : « Cette violence, moi je l’ai vu naître à Nantes, avec les zadistes, il y a trois ans (…) J’ai dit d’ailleurs à Edouard Philippe que le gouvernement et Emmanuel Macron [ont] donné raison aux zadistes contre la démocratie (…) Il ne faut pas s’étonner aujourd’hui qu’un certain nombre de ces gens-là veuillent proférer une haine anti-flic et la haine de la République. J’ai souhaité indiquer [à Edouard Philippe] qu’au Sénat nous avions voté une proposition de loi anti black blocs, pour faire en sorte que lorsqu’il y a une manifestation violente, le fait de se masquer le visage puisse être non-plus une infraction mais un vrai délit. Il faut casser les casseurs. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le

Paris: Questions au gouvernement Senat
8min

Politique

Budget : les sénateurs LR et le gouvernement Lecornu se renvoient la responsabilité de l’échec

Face à l’incapacité des députés et sénateurs à trouver un accord en commission mixte paritaire, le gouvernement fait porter l’échec sur le dos de la droite sénatoriale. Le PS lui emboîte le pas et dénonce le « dogmatisme » de LR. « Pitoyable », rétorque-t-on à droite, où on accuse le gouvernement d’avoir voulu provoquer « l’échec de la CMP ».

Le