« Il n’y a pas de surpêche », selon l’ancien ministre Frédéric Cuvillier

« Il n’y a pas de surpêche », selon l’ancien ministre Frédéric Cuvillier

L’ancien ministre délégué aux Transports, à la Mer et à la Pêche (2012-2014) a déclaré sur Public Sénat que des progrès importants ont été réalisés ces dernières années en matière de gestion durable des réserves de poissons. Selon lui, les stocks « s’améliorent ».
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Ancien ministre chargé de la Pêche, le socialiste Frédéric Cuvillier a souligné, sur notre plateau au Salon de l’Agriculture, que l’Europe avait accompli des progrès significatifs pour protéger les ressources halieutiques. « Il n’y a pas de surpêche », a-t-il expliqué.

Durant sa présence au gouvernement de 2012 à 2014, il a notamment participé aux négociations sur la politique commune des pêches, un plan qui fixe des limites d’ici 2020. Clé de voûte de cette politique : le rendement maximum durable (RMD), un niveau qui assure un équilibre entre l’exploitation des ressources et le renouvellement des poissons. Dépasser ce seuil, ce serait prendre le risque de faire disparaître une espèce.

« Moi j’ai connu la période où entre 35 et 40%  des stocks étaient en rendement durable et que le reste était menacé », raconte Frédéric Cuvillier. « Nous sommes aujourd’hui de l’ordre de 53 stocks sur 76, c’est-à-dire une progression majeure ».

L’actuel maire de Boulogne-sur-Mer explique qu’il faut néanmoins poursuivre les efforts dans une optique de pêche durable :

« Il faut améliorer la sélectivité, il faut accompagner les pêcheurs sur la mutation technologique de leur navire, sur des navires du futur moins énergivores. Nous devons aussi inculquer les bonnes pratiques. »

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