“Il n’y a pas eu d’accord d’appareil” avec François Bayrou selon le porte-parole d’Emmanuel Macron
Invité de l’émission Territoire d’infos, Arnaud Leroy, porte-parole d’Emmanuel Macron, et député socialiste, assure qu’il n’y a pas eu d’accord d’appareil pour les législatives avec François Bayrou.

“Il n’y a pas eu d’accord d’appareil” avec François Bayrou selon le porte-parole d’Emmanuel Macron

Invité de l’émission Territoire d’infos, Arnaud Leroy, porte-parole d’Emmanuel Macron, et député socialiste, assure qu’il n’y a pas eu d’accord d’appareil pour les législatives avec François Bayrou.
Alexandre Poussart

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“Il n’y a pas eu d’accord d’appareil entre Emmanuel Macron et François Bayrou”, selon Arnaud Leroy, porte-parole du candidat élu président de la République, et invité de Territoires d’infos, la matinale de Public Sénat et de Sud Radio.

Après la publication des candidats La République en Marche aux élections législatives, jeudi 11 mai, François Bayrou, le président du Modem, a assuré qu’il n’avait “pas donné l’assentiment à cette liste”. Arnaud Leroy a confirmé qu’il ne s’agissait pas “de reprendre certaines vieilles habitudes. Mais le Modem aura largement les moyens de créer un groupe à l’Assemblée nationale.”

"Richard Ferrand ferait un très bon Premier ministre"

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Pour Arnaud Leroy, député socialiste de la 5e circonscription des Français établis hors de France, Richard Ferrand, secrétaire général d’En Marche, “ferait un très bon Premier ministre. Il sait composer avec les différents éléments du mouvement et connaît bien Emmanuel Macron. Il faut un tandem qui fonctionne bien.”

“Un Premier ministre Les Républicains fait partie des options”

Arnaud Leroy a confié qu’”un Premier ministre Le Républicains fait partie des options.” Alors qu’un sondage Odoxa montre qu’Alain Juppé serait le Premier ministre d’Emmanuel Macron préféré des Français, Arnaud Leroy pense “qu’Alain Juppé ne le souhaite pas et qu’une nouvelle génération doit émerger.”

Manuel Valls écarté mais ménagé : “une solution républicaine”

A propos de Manuel Valls, qui n’a pas été investi pour la République En Marche mais n’affrontera pas de candidat “marcheur” dans sa circonscription, le député socialiste Arnaud Leroy a défendu “une solution républicaine” pour l’ancien Premier ministre mais nié toute “volonté d’humiliation ou de le faire battre”.

Usine GM&S à La Souterraine : “une restructuration mise sous le tapis avant l’élection”

Usine GM&S Industry : "Emmanuel Macron prendra ses responsabilités comme à Whirlpool" Arnaud Leroy
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Alors que l’usine de l’équipementier automobile GM&S Industry à La Souterraine (Creuse) est menacée de liquidation judiciaire, le porte-parole d’Emmanuel Macron a dénoncé “une restructuration mise sous le tapis avant l’élection comme on l’a connue en 2012 avec l’affaire PSA Aulnay qui avait été retardée par l’équipe” de Nicolas Sarkozy. “Emmanuel Macron prendra ses responsabilités comme il l’a fait à Whirlpool”.

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« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

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