« Il ne faut pas que ce soit une mini-imposition » : Olivier Faure reste prudent sur les superprofits

« Il ne faut pas que ce soit une mini-imposition » : Olivier Faure reste prudent sur les superprofits

Interrogé sur la préparation d’une proposition de loi dans la majorité présidentielle en faveur d’une contribution exceptionnelle des grandes entreprises, le premier secrétaire du Parti socialiste prévient qu’il faudra « prélever à bonne hauteur » et ne pas prendre ses collègues « pour des andouilles ».
Guillaume Jacquot

Par Public Sénat

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Chat échaudé craint l’eau froide. Olivier Faure ignore encore s’il s’agit d’un « réel bougé » de la part du gouvernement et de la majorité. Selon le Figaro, le député Louis Margueritte (Renaissance) va déposer bientôt une proposition de loi pour intégrer sans tarder l’accord des partenaires sociaux sur le partage de la valeur dans les entreprises, conclu le 10 février. Y figurera également le mécanisme de contribution exceptionnelle dont devront s’acquitter les grandes entreprises. Emmanuel Macron avait notamment ciblé les grands groupes qui choisissent de rediriger leurs bénéfices dans le rachat d’actions. Invité ce 27 mars d’Audition publique, l’émission politique hebdomadaire de Public Sénat et LCP-AN en partenariat avec Le Figaro Live, Olivier Faure demande à voir ce qu’il en sera réellement.

« Pendant des mois, j’ai proposé que nous imposions les superprofits, et cela m’a été refusé avec une grande constance du gouvernement », rappelle-t-il. Il n’exclut pas de soutenir le texte. « Mais ça suppose que ça aille dans le bon sens, et qu’on ne nous prenne pas pour des andouilles non plus. Il faut aussi que ce ne soit pas une mini-imposition pour des maxi-profits », prévient-il.

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