« Il ne faut pas que, pour des raisons d’économies, les services publics trinquent », estime Didier Guillaume
Le patron des sénateurs socialistes sera « vigilant » sur la situation des services publics, alors que Bercy rend actuellement ses arbitrages budgétaires.

« Il ne faut pas que, pour des raisons d’économies, les services publics trinquent », estime Didier Guillaume

Le patron des sénateurs socialistes sera « vigilant » sur la situation des services publics, alors que Bercy rend actuellement ses arbitrages budgétaires.
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Le ministre de l’Action et des Comptes publics a détaillé ce matin son plan d’action pour économiser 4,5 milliards d’euros sur le budget de l’État. « Nous serons vigilants sur une chose : ce sont les services publics », a réagi Didier Guillaume, le président du groupe socialiste au Sénat, quelques minutes avant le début des questions au gouvernement.

« Il ne faut pas que pour des raisons d’économies, qui sont indispensables, les services publics trinquent », a mis en garde le sénateur de la Drôme dans Sénat 360.

Didier Guillaume n’a cependant pas commenté l’arbitrage dans les coupes budgétaires :

« La Défense, l’Éducation, la Justice, les Armées, c’était intouchable. C’était ce qu’avait voulu faire le gouvernement précédent. On va voir ce que va faire celui-ci. »

Interrogé sur l’avenir incertain de l’exonération de la taxe d’habitation, le sénateur socialiste a reconnu qu’il y « avait eu un flottement pendant quelques jours ». « Le président dit qu’on va le faire, le Premier ministre dit qu’on va peut-être attendre un peu, et puis finalement il y a eu un arbitrage, dont acte. L’arbitrage est fait. Au gouvernement de nous présenter sa feuille de route. »

Dimanche, l’Élysée a tranché : la réforme de la taxe d’habitation sera mise en œuvre dès 2018.

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