« Il ne faut pas rouvrir la loi NOTRE » affirme Sebastien Lecornu
Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, Sébastien Lecornu, ministre chargé des Collectivités territoriales veut appliquer « une méthode inédite » avec les départements et affirme prendre « ses responsabilités » 

« Il ne faut pas rouvrir la loi NOTRE » affirme Sebastien Lecornu

Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, Sébastien Lecornu, ministre chargé des Collectivités territoriales veut appliquer « une méthode inédite » avec les départements et affirme prendre « ses responsabilités » 
Public Sénat

Par Yann Quercia

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

 Chargé des Collectivités locales, Sébastien Lecornu part à la reconquête des territoires fâchés avec le gouvernement. Il rappelle d’abord son opposition à la loi NOTRE qui selon lui a apporté de la rigidité aux conseils départementaux : « Il y a une application rigide de la loi NOTRE, que je n’ai pas voulue et que je n’ai pas soutenue, car je ne soutenais pas le gouvernement du quinquennat précédent. Il y a des « irritants » (difficultés rencontrées au quotidien sur le terrain) qui font que, tels ou tels conseils départementaux ne pouvaient plus participer à telle société d’économie mixte.  »

Il poursuit en expliquant qu’il va appliquer une méthode inédite avec les départements : « Il y a des irritants dans chaque département. Je vais prendre chaque département de France et voir quels sont les irritants concrets que l’on peut lever. C’est une méthode inédite : d’habitude on part de Paris et on édicte des règles un peu autoritaires. Je vais faire un boulot inverse qui peut être risqué politiquement mais je prends mon risque et mes responsabilités. »

Sébastien Lecornu conclut : « Il ne faut pas rouvrir la loi NOTRE en tant que telle mais essayer de faire des correctifs. »

Partager cet article

Dans la même thématique

« Il ne faut pas rouvrir la loi NOTRE » affirme Sebastien Lecornu
11min

Politique

Budget : début de l’examen au Sénat, qui se voit en « véritable lanceur d’alerte des dégâts budgétaires »

Après le rejet du texte par les députés, les sénateurs examinent à leur tour le budget 2026, marqué par le contexte d’instabilité politique. La majorité sénatoriale de droite et du centre entend aider les entreprises et les collectivités, tout en diminuant les budgets de plusieurs ministères pour renforcer les économies. Le ministre de l’Economie, Roland Lescure, se dit « persuadé qu’un compromis » reste encore « possible », malgré les antagonismes.

Le