« Il y a une smicardisation de la société française », alerte Bruno Retailleau
A la sortie de son oral devant le Medef, le président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau a plaidé pour « une nouvelle vision destinée à encourager la croissance avec plus de travail ». Il a également qualifié de « blessure » le choix de l’ancien président du parti, Éric Ciotti de rejoindre le RN.
Bruno Retailleau était le dernier responsable politique à s’exprimer pour ce grand oral devant le Medef dans la perspective des législatives. Le président du groupe LR du Sénat a critiqué le modèle du « social étatisme » en place « depuis des années ». Il a plaidé pour « plus de croissance » en misant sur la compétitivité et la productivité, et « moins de dépenses », évoquant la nécessité de réaliser 100 milliards d’euros d’économies.
A la sortie devant les journalistes, le sénateur de Vendée a alerté sur la « smicardisation de la société française. En deux années, un million de Français ont été rattrapés par le smic. Qu’est-ce qu’on fait ? Comme avant ? […] On a un endettement de 3 000 milliards d’euros […] on est au bord du précipice. On a menti au Français en disant que la dépense va créer de la croissance. On dépense toujours plus sur la santé, sécurité, éducation et ça ne marche pas. Ce que j’ai essayé de défendre, c’est une nouvelle vision « pour encourager la croissance avec plus de travail et pour réformer notre modèle social », a-t-il exposé.
Peu avant son intervention, pour la première fois depuis l’annonce de son alliance avec le RN, Éric Ciotti était aux côtés de Jordan Bardella pour présenter le programme économique de l’union des droites. « Je pense que M. Ciotti a été absorbé par M. Bardella. Avec le Rassemblement national, on ne s’allie pas, on se soumet », a-t-il taclé. Bruno Retailleau a par ailleurs indiqué avoir vécu l’alliance de l’ancien président de LR avec le RN comme « une blessure », « pas seulement à titre politique, mais sur le plan humain ».
Face à l’instabilité politique qui s’installe en France, certaines personnalités réclament désormais le départ d’Emmanuel Macron du pouvoir. « Je pense qu’il doit démissionner », demande ainsi ce lundi 15 septembre le général Christophe Gomart, eurodéputé LR, invité de la matinale de Public Sénat.
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.