Ils font leur entrée au Sénat : Pierre Barros, la nouvelle recrue du groupe communiste

Son élection n’était pas attendue, et pourtant. Pierre Barros, maire apparenté parti communiste de Fosses dans le Val d’Oise fait son entrée au Sénat ce lundi 25 septembre. Elu local engagé, il accepte volontiers de se plier aux règles de l’institution pour travailler et débattre.
Mathilde Nutarelli

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Son élection n’était pas assurée. Pierre Barros, maire apparenté communiste de Fosses dans le Val d’Oise, est l’une des surprises des élections sénatoriales de dimanche. Soutenu par la France Insoumise, Génération.s et le député EELV Aurélien Taché, il donne à la gauche un deuxième siège dans le département, jusqu’ici détenu par Alain Richard, sénateur Renaissance non réélu. Le premier a été remporté par le socialiste Rachid Temal, à la tête de sa propre liste, candidat à sa réélection.

« Je pense qu’il faut endosser le costume »

Ce lundi, le maire de cette commune de 10 000 habitants fait son entrée au Palais du Luxembourg. Sans cravate, alors qu’elle est obligatoire dans l’hémicycle. Avant de franchir la porte du perron central, il s’empresse de nouer celle qu’il avait apportée dans son sac à dos. « Je pense qu’il faut endosser le costume, que l’habit fait le moine », explique à Public Sénat cet ancien ingénieur. « Le Sénat est un espace de débat, de travail, de codes. Il faut embrasser les codes pour travailler, échanger si on n’est pas d’accord, mais il faut être sur le même socle et la même table ». C’est donc avec bonne volonté que ce nouveau sénateur au catogan se plie aux règles de la Chambre haute. Il nous confie : « Je me retrouve ici avec beaucoup de plaisir ».

Un nouveau sénateur au sein du groupe communiste du Sénat

Maire de Fosses apparenté au parti communiste depuis quinze ans, Pierre Barros a décidé de siéger au sein du groupe CRCE du Sénat. « C’est un endroit où me sentirai bien et où je serai très bien accueilli », se réjouit-il. Le groupe, dont onze des quinze sièges étaient renouvelables lors de ces élections, en sort renforcé. Ils passeraient ainsi de quinze à dix-sept sénateurs, selon nos projections, avec l’arrivée entre autres du Parisien Ian Brossat, de la Réunionnaise Evelyne Corbière ou encore du maintien de Fabien Gay en Seine-Saint-Denis.

 

 

Images de Jérôme Rabier

Pour aller plus loin

Dans la même thématique

Ils font leur entrée au Sénat : Pierre Barros, la nouvelle recrue du groupe communiste
3min

Politique

Revalorisation du barème de l’impôt : « On peut imaginer plusieurs scenarii », selon Claude Raynal

Après avoir été présenté en conseil des ministres ce mercredi 11 décembre, le projet de loi spéciale sera examiné à l’Assemblée nationale à partir du 16 décembre et au Sénat en milieu de semaine prochaine. Cet après-midi, les ministres démissionnaires de l’Economie et du budget ont été entendus à ce sujet par les sénateurs. « La Constitution prévoit des formules pour enjamber la fin d’année », s’est réjoui le président de la commission des Finances du Palais du Luxembourg à la sortie de l’audition.

Le

Paris: Emmanuel Macron Receives President Of Guinea-Bissau Umaro Sissoco Embalo
4min

Politique

« Réguler les égos » : comment Emmanuel Macron conçoit son rôle dans son camp

Au moment où le chef de l’Etat s’apprête à nommer un nouveau premier ministre, Emmanuel Macron a reçu ce mercredi à déjeuner les sénateurs Renaissance, à l’Elysée. Une rencontre prévue de longue date. L’occasion d’évoquer les collectivités, mais aussi les « 30 mois à venir » et les appétits pour 2027…

Le

Ils font leur entrée au Sénat : Pierre Barros, la nouvelle recrue du groupe communiste
4min

Politique

Gouvernement : « On ne peut pas simplement trépigner et attendre que le Président veuille démissionner », tacle Olivier Faure

Olivier Faure, le Premier secrétaire du PS, réclame un Premier ministre de gauche, alors que LFI refuse de se mettre autour de la table pour travailler sur la mise en place d’un gouvernement, préférant pousser pour une démission du chef de l’Etat. Ce mercredi, députés et sénateurs PS se sont réunis alors que le nom du nouveau chef de gouvernement pourrait tomber d’un instant à l’autre.

Le

La sélection de la rédaction