Alors que le gouvernement s’apprête à tomber, chacun réfléchit à la suite. A droite, « le nom de François Baroin recircule », glisse le sénateur LR Roger Karoutchi. Au PS, on tend la main. « Nous sommes à la disposition du président de la République », avance Patrick Kanner, à la tête du groupe PS du Sénat. Pour le centriste Hervé Marseille, il faut « trouver une plateforme d’action, comme disent les socialistes, de non censurabilité, pour essayer de trouver un accord ». Les grandes manœuvres ont commencé.
Imbroglio autour de Bedos à la tête du comité de soutien de Montebourg
Par Public Sénat
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L'humoriste Guy Bedos, annoncé par Arnaud Montebourg comme ayant pris la tête de son comité de soutien pour la primaire du PS, a démenti lundi, écartant un "rôle officiel en politique" avant d’accepter du bout des lèvres "pour ne pas gêner le candidat".
"On en a discuté, j'en ai plaisanté avec lui mais je ne veux pas avoir de rôle officiel en politique", a d'abord déclaré Guy Bedos à l'AFP, confirmant une information du Figaro.
"Je lui ai même dit que je serais président avant lui. Je vais voter pour lui, je le soutiens mais je ne veux pas de rôle officiel en politique", a insisté l'humoriste, qui s'était rendu en Algérie avec M. Montebourg à la mi-décembre.
Puis, comme on lui demandait sur RTL s'il acceptait "pour la forme", l'humoriste a répondu : "Oui, j'accepte pour ne pas gêner Arnaud car je l'aime beaucoup" après avoir déclaré qu'il "accept(ait) de soutenir Arnaud Montebourg" et "voterai pour lui" mais que "ça s'arrête là".
"Je ne veux avoir aucun rôle dans cette campagne. Je ne suis pas au Parti socialiste, je suis à gauche", avait-il insisté.
Arnaud Montebourg, interrogé à son tour dans la soirée sur France 5, a assuré qu'il ne se serait "pas permis" de placer M. Bedos à la tête de son comité de soutien "sans son accord".
"C'est un artiste et je crois qu'il a une réticence par rapport à l'appartenance partisane", a-t-il cependant observé avant de noter que son "ami" avait "tempéré" son refus et de juger que les "hésitations" de l'humoriste étaient "humaines, surtout de la part d'un grand artiste".