Politique
Alors que la chute de François Bayrou le 8 septembre prochain fait peu de doute, la gauche, moins la France Insoumise, s’est retrouvée hier après-midi au siège des Ecologistes pour échanger sur les programmes et sur l’après Bayrou.
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Par Public Sénat
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Le débat parlementaire sur l'immigration les 30 septembre et 2 octobre "doit permettre de poser un constat de manière sereine" et "calme" face aux "contrevérités" qui circulent sur ce sujet, a indiqué mercredi la porte-parole du gouvernement.
Ce débat "doit permettre de poser un constat de manière sereine, de manière calme, car trop de contrevérités circulent au sujet de l'immigration, parfois des fantasmes même", a dit Sibeth Ndiaye à l'issue du conseil des ministres.
Interrogée pour savoir quels pourraient en être les débouchés, elle a souligné que le débat n'ayant pas encore eu lieu et le constat établi, elle ne pouvait le dire "à ce stade", tout en notant qu'il pourrait permettre "le cas échéant, et si c'était jugé nécessaire, d'apporter des nouvelles réponses, des ajustements et pourquoi pas des mesures législatives ou réglementaires ou que sais-je".
"Il est nécessaire que notre pays porte une réflexion actualisée, année après année, sur ces sujets migratoires" au vu des "mouvements sans doute massifs de population à l'échelle de la planète" à prévoir, a-t-elle ajouté.
Quant à la partie de l'aile gauche de LREM qui, dans une tribune mardi, a souhaité que ce débat soit l'occasion de "parler intégration" et que soit évitée "une hystérisation inversement proportionnelle à la réalité migratoire", Mme Ndiaye a remarqué que cette majorité avait été, "sur des sujets aussi compliqués que la bioéthique, capable d'avoir des débats apaisés".
"Je souhaite évidemment que sur d'autres questions comme les questions migratoires qui appellent tout autant de passions que les questions bioéthiques dans notre société, nous soyons capables d'avoir un débat qui soit serein, éclairé, et qui ne jette pas l'anathème d'un camp contre un autre, et ça nous est évidemment pas possible puisque nous appartenons à la même majorité", a-t-elle fait valoir.
En Haute-Savoie avec Loic Hervé