Immigration: le débat doit permettre de « poser un constat de manière sereine » selon le gouvernement
Le débat parlementaire sur l'immigration les 30 septembre et 2 octobre "doit permettre de poser un constat de manière sereine" et...

Immigration: le débat doit permettre de « poser un constat de manière sereine » selon le gouvernement

Le débat parlementaire sur l'immigration les 30 septembre et 2 octobre "doit permettre de poser un constat de manière sereine" et...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le débat parlementaire sur l'immigration les 30 septembre et 2 octobre "doit permettre de poser un constat de manière sereine" et "calme" face aux "contrevérités" qui circulent sur ce sujet, a indiqué mercredi la porte-parole du gouvernement.

Ce débat "doit permettre de poser un constat de manière sereine, de manière calme, car trop de contrevérités circulent au sujet de l'immigration, parfois des fantasmes même", a dit Sibeth Ndiaye à l'issue du conseil des ministres.

Interrogée pour savoir quels pourraient en être les débouchés, elle a souligné que le débat n'ayant pas encore eu lieu et le constat établi, elle ne pouvait le dire "à ce stade", tout en notant qu'il pourrait permettre "le cas échéant, et si c'était jugé nécessaire, d'apporter des nouvelles réponses, des ajustements et pourquoi pas des mesures législatives ou réglementaires ou que sais-je".

"Il est nécessaire que notre pays porte une réflexion actualisée, année après année, sur ces sujets migratoires" au vu des "mouvements sans doute massifs de population à l'échelle de la planète" à prévoir, a-t-elle ajouté.

Quant à la partie de l'aile gauche de LREM qui, dans une tribune mardi, a souhaité que ce débat soit l'occasion de "parler intégration" et que soit évitée "une hystérisation inversement proportionnelle à la réalité migratoire", Mme Ndiaye a remarqué que cette majorité avait été, "sur des sujets aussi compliqués que la bioéthique, capable d'avoir des débats apaisés".

"Je souhaite évidemment que sur d'autres questions comme les questions migratoires qui appellent tout autant de passions que les questions bioéthiques dans notre société, nous soyons capables d'avoir un débat qui soit serein, éclairé, et qui ne jette pas l'anathème d'un camp contre un autre, et ça nous est évidemment pas possible puisque nous appartenons à la même majorité", a-t-elle fait valoir.

Dans la même thématique

Immigration: le débat doit permettre de « poser un constat de manière sereine » selon le gouvernement
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Immigration: le débat doit permettre de « poser un constat de manière sereine » selon le gouvernement
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Immigration: le débat doit permettre de « poser un constat de manière sereine » selon le gouvernement
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le