Immigration: Marine Le Pen juge « malheureux » de séparer les enfants de leurs parents
Marine Le Pen a jugé mardi "malheureux d'obliger les parents" à être "séparés de leurs enfants", après le tollé provoqué par la...

Immigration: Marine Le Pen juge « malheureux » de séparer les enfants de leurs parents

Marine Le Pen a jugé mardi "malheureux d'obliger les parents" à être "séparés de leurs enfants", après le tollé provoqué par la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Marine Le Pen a jugé mardi "malheureux d'obliger les parents" à être "séparés de leurs enfants", après le tollé provoqué par la séparation de plus de 2.300 mineurs arrachés à leurs parents sans papiers aux Etats-Unis.

"Bien sûr c'est malheureux d'obliger les parents d'être séparés de leurs enfants, et ça n'est pas le choix en ce qui me concerne que je ferais", a déclaré la présidente du Rassemblement national (RN, ex-FN) sur RFI et France 24.

Le président américain Donald Trump a revendiqué sa fermeté extrême en affirmant qu'il ne laisserait pas les Etats-Unis devenir "un camp pour migrants". Depuis l'annonce de la politique américaine de "tolérance zéro" début mai, 2.342 enfants et jeunes migrants ont été séparés de leurs familles (du 5 mai au 9 juin), selon les nouveaux chiffres officiels.

Rarissime intervention dans un sujet politique brûlant, la Première dame Melania Trump a dit dimanche "détester voir des enfants séparés de leur famille".

"Melania Trump a dit autre chose, qui est assez juste, elle a dit tout ça c'est de la faute en réalité de M. Obama", a souligné Marine Le Pen.

"En incitant les clandestins à venir, on a créé une sorte de flux continu et on laisse espérer à des gens qu'ils vont pouvoir trouver quelque chose aux Etats-Unis, ou en l'occurrence pour nos dirigeants en Europe", a-t-elle fustigé.

"Qui est responsable du malheur de ces gens (...) ? Ceux qui ont l'honnêteté et le courage de leur dire +nous n'avons plus rien à vous offrir et nous n'accepterons pas votre venue+ ? Ou ceux qui les ont laissés venir pour en réalité les mener dans des conditions de vie qui sont indignes", a demandé la députée du Pas-de-Calais.

"Il est sage, il est sain et il est humaniste de tuer cet espoir fou dans l'œuf", a jugé l'élue RN, en suggérant d'examiner les demandes d'asile en amont "dans toutes les ambassades et les consulats du monde".

Partager cet article

Dans la même thématique

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale
7min

Politique

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale

À la veille du coup d’envoi des débats en séance publique sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, les rapporteurs de la majorité sénatoriale veulent se montrer intraitables sur le retour des principales mesures d’économies et la disparition des mesures les plus coûteuses, comme la suspension de la réforme des retraites.

Le

Immigration: Marine Le Pen juge « malheureux » de séparer les enfants de leurs parents
2min

Politique

Education nationale : « Je suis malheureux de l’instabilité ministérielle », déclare Jean-Michel Blanquer

Invité de la matinale de Public Sénat, l’ancien ministre de l’Education nationale et auteur de « Civilisation française » (aux éditions Albin Michel) s’est exprimé sur la valse de ministres à l’Education nationale depuis la réélection d’Emmanuel Macron en 2022. Selon lui, « il y aurait dû avoir un ou une ministre après moi, pendant 5 ans ».

Le

General policy speech by Prime Minister at Senate
10min

Politique

Budget : comment le Sénat va réduire l’effort demandé aux collectivités de 4,6 à 2 milliards d’euros

La majorité sénatoriale veut revenir sur l’effort demandé par le gouvernement aux collectivités. Le premier ministre a déjà fait des gestes devant les régions et les départements. « Un premier pas », reconnaît le sénateur LR Stéphane Sautarel, mais insuffisant. Pour compenser l’allègement de l’effort sur les collectivités, la majorité sénatoriale entend renforcer les économies sur d’autres ministères, notamment sur la « jeunesse, la recherche ou la culture ».

Le