Immigration: « pas un mot » de Macron sur « l’intégration », regrette Larcher (LR)
Le président du Sénat Gérard Larcher a dit mercredi "attendre les actes" sur l'immigration, sujet sur lequel Emmanuel Macron a...

Immigration: « pas un mot » de Macron sur « l’intégration », regrette Larcher (LR)

Le président du Sénat Gérard Larcher a dit mercredi "attendre les actes" sur l'immigration, sujet sur lequel Emmanuel Macron a...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le président du Sénat Gérard Larcher a dit mercredi "attendre les actes" sur l'immigration, sujet sur lequel Emmanuel Macron a durci le ton, tout en déplorant que le chef de l'Etat n'ait "pas un mot sur l'intégration".

"On attend les actes", a-t-il déclaré sur France Inter, en faisant "le bilan de deux ans et demi" de présidence Macron sur ce dossier.

Ces "actes concrets (...) peuvent venir très vite", lors de l'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2020, qui peut être l'occasion de transformer l'aide médicale d'Etat en aide médicale d'urgence, a plaidé M. Larcher, en rappelant que LR avait porté cette proposition lors de l'examen de la loi asile et immigration votée il y a un an.

Néanmoins, "je me pose la question de l'échec de l'intégration", a-t-il noté: "pas un mot (d'Emmanuel Macron, NDLR) sur l'intégration, comment on fait communauté nationale en venant d'horizons différents".

"C'est un vrai sujet: on ne peut pas traiter la question migratoire sans traiter du codéveloppement dans un certain nombre de pays, de la question européenne face au droit d'asile, et sans traiter de l'intégration", a-t-il développé.

Il a aussi pointé "un vrai sujet pour la démocratie": la nécessité "que ne s'installe pas une espèce de sentiment binaire qu'il n'y a qu'un débat qu'entre Emmanuel Macron et Mme Le Pen", la présidente du Rassemblement national, alors que l'opposition de droite et d'extrême droite comme de gauche ont accusé le chef de l'Etat de mettre le sujet de l'immigration sur la table dans la seule optique de la présidentielle de 2022.

"Nous avons une responsabilité politique - c'est aussi une responsabilité pour la gauche sociale démocrate - de réinventer les espaces car une démocratie binaire ça peut se finir très mal", a mis en garde M. Larcher.

A 15 jours d'un débat, appelé à devenir annuel, sur l'immigration au Parlement, le chef de l'Etat a fixé lundi soir le cap à la majorité et au gouvernement: "Nous n'avons pas le droit de ne pas regarder ce sujet en face".

Partager cet article

Dans la même thématique

Immigration: « pas un mot » de Macron sur « l’intégration », regrette Larcher (LR)
3min

Politique

Congrès du PS : « le Parti socialiste devrait prendre ses distances » avec les propos de Jérôme Guedj sur Jean-Luc Mélenchon, estime Éric Coquerel

Invité de la matinale de Public Sénat, le député (LFI) et président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale a réagi à la déclaration de Jérôme Guedj sur Jean-Luc Mélenchon lors du Congrès du PS, le traitant de « salopard antisémite ». Éric Coquerel et la France insoumise demandent au Parti socialiste de « prendre ses distances » avec cette déclaration.

Le

Immigration: « pas un mot » de Macron sur « l’intégration », regrette Larcher (LR)
3min

Politique

Brice Teinturier : « Il n'y a plus de débat en France, il y a de l'invective »

Lors de ses vœux, le Président a annoncé son souhait de voir les Français « trancher » sur « des sujets déterminants », ce qui laisse supposer que le chef de l'État envisage un retour au référendum. Néanmoins, les sujets sur lesquels les Français souhaitent trancher sont nombreux, pouvoir d'achat, fin de vie… Le référendum recolle-t-il vraiment les Français à la politique ? Invités de l’émission spéciale Dissolution, un an après, Brice Teinturier, Anne Levade, Laure Salvaing et David Djaïz tentent d'y répondre.

Le