Inauguration du Train de la présidentielle, qui va parcourir la France
Le Train de la présidentielle, qui va parcourir la France jusqu'au 13 avril pour présenter l'histoire de l'élection...

Inauguration du Train de la présidentielle, qui va parcourir la France

Le Train de la présidentielle, qui va parcourir la France jusqu'au 13 avril pour présenter l'histoire de l'élection...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Le Train de la présidentielle, qui va parcourir la France jusqu'au 13 avril pour présenter l'histoire de l'élection présidentielle sous la Ve République à travers le prisme "politique et médias", a été lancé dimanche à Paris.

Conçu et initié par les grands médias de service public (France Télévisions, Radio France, France Médias Monde, l'Ina), le Groupe Randstad France et la SNCF, avec le soutien de l'AFP et de la Documentation française, ce train-exposition a été inauguré dimanche soir à la Gare de Lyon, a constaté une journaliste de l'AFP.

Ce train est "une façon de réaffirmer l'importance que l'on attache à aller au contact de l'ensemble des concitoyens, à faire émerger la parole citoyenne", a souligné la présidente de France Télévisions Delphine Ernotte, au cours d'une cérémonie à laquelle ont pris part la présidente de France Médias Monde, Marie-Christine Saragosse, le président de l'Ina, Laurent Vallet, celui de la SNCF, Guillaume Pepy, le PDG de l'AFP, Emmanuel Hoog, le directeur de France Bleu, Eric Revel, et le patron de Randstad France, François Béharel.

Pour Mme Saragosse, cette opération permettra "d'aller à la rencontre de nos concitoyens" et de mesurer "ce que pensent les Francais, comment ils vivent cette élection, ce qu'ils en attendent."

"Les médias ont beaucoup de choses à reprocher aux politiques, les politiques ont beaucoup de choses à reprocher aux médias. Il faut que de toute façon la discussion ait lieu, et que chacun se fasse son opinion. C'est cela que permet le train de la présidentielle", a estimé Guillaume Pepy.

Ce train composé de 13 voitures ira à la rencontre des citoyens dans 31 villes étapes, parcourant 6.000 kilomètres. Il se rendra à Amiens, première étape d'un périple de près de six semaines qui s'achèvera à Reims via notamment Lille, Caen, Nantes, Tours, Toulouse, Marseille, Lyon ou Strasbourg.

A bord du train, trois voitures proposeront une exposition sur le thème "Politique et médias", avec un parcours pédagogique et interactif gratuit, une quatrième présentera les évolutions de l'emploi depuis 1965, et une cinquième offrira un espace de dialogue, de rencontre avec le public et de projection de documentaires et de reportages.

"C'est très important que les présidentielles soient vues dans le temps présent, mais aussi d'en raconter l'histoire", a souligné M. Hoog. "Par rapport aux débats d'une présidentielle qui sont souvent très chauds, très durs, parfois très virulents, y apporter le regard décalé de l'histoire (...) est une bonne chose".

Des master class seront organisées pour le grand public et les scolaires dans la plupart des étapes pour faire vivre le débat citoyen.

Partager cet article

Dans la même thématique

Inauguration du Train de la présidentielle, qui va parcourir la France
3min

Politique

« L’humour est de gauche » selon l’humoriste belge Alex Vizorek

C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.

Le

Inauguration du Train de la présidentielle, qui va parcourir la France
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le