Le ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot s'est dit favorable jeudi à "une force de sécurité civile européenne" pour affronter les incendies, lors d'une visite à Palneca (Corse-du-Sud), où 170 hectares de végétation ont brûlé début août.
"Il faudrait qu'il y ait vraiment une réflexion et une mutualisation des moyens européens, notamment dans la flotte aérienne", a déclaré M. Hulot devant la presse.
Pour le ministre, la flotte française est "très opérationnelle" mais "vieillissante". "Envisager l'avenir (...) au niveau européen est la meilleure solution", a-t-il estimé, estimant que "ce sont des investissements qui sont lourds et si on veut pouvoir y faire face (...), à plusieurs ce sera plus envisageable".
Le 17 août 2017, Nicolas Hulot (C) avec des employés de l'Office National des Forêts lors d'une visite à Palneca (Corse-du-Sud), où 170 hectares de végétation ont brûlé début août
AFP
Depuis le début de l'été, la Corse et le sud-est de la France ont été victimes de nombreux incendies qui ont ravagé plus de 9.000 hectares de végétation, en dépit de l'intervention des militaires de la sécurité civile et des sapeurs-pompiers qui ont bénéficié de renforts venus de toute la France.
Des critiques s'étaient alors fait entendre dans les rangs, dénonçant des moyens insuffisants pour faire face aux feux, tandis que le président de la région Paca Renaud Muselier (LR) avait plaidé en faveur d'une force européenne d'intervention.
Au cours de sa visite aux sapeurs-pompiers, le ministre de la Transition écologique a rendu hommage aux secouristes, sans lesquels on aurait eu à déplorer des "centaines et des milliers" d'hectares de dégâts, voire "des dommages matériels et humains beaucoup plus importants".
Visé par plusieurs enquêtes, le maire de Fréjus, David Rachline, a annoncé mardi sa démission de la vice-présidence du Rassemblement national. À 37 ans, l’un des plus anciens cadres du mouvement dit vouloir éviter que les accusations le visant ne parasitent la campagne du RN.
Un mois après la publication d’une tribune cosignée par 2 000 patrons dénonçant la « spirale fiscale dangereuse » du budget, Sébastien Lecornu leur répond sur les réseaux sociaux et leur rappelle que le vrai danger, « c’est l’absence de budget ». Une réponse qui ne satisfait pas les sénateurs LR de la délégation aux entreprises
Invité de la matinale de Public Sénat, le chef de file des députés Modem, Marc Fesneau se montre optimiste quant à la possibilité de nouer un compromis. L’ancien ministre de l’Agriculture demande néanmoins aux socialistes de réaliser encore certains efforts pour arriver au « point d’équilibre ».
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