Le ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot s'est dit favorable jeudi à "une force de sécurité civile européenne" pour affronter les incendies, lors d'une visite à Palneca (Corse-du-Sud), où 170 hectares de végétation ont brûlé début août.
"Il faudrait qu'il y ait vraiment une réflexion et une mutualisation des moyens européens, notamment dans la flotte aérienne", a déclaré M. Hulot devant la presse.
Pour le ministre, la flotte française est "très opérationnelle" mais "vieillissante". "Envisager l'avenir (...) au niveau européen est la meilleure solution", a-t-il estimé, estimant que "ce sont des investissements qui sont lourds et si on veut pouvoir y faire face (...), à plusieurs ce sera plus envisageable".
Le 17 août 2017, Nicolas Hulot (C) avec des employés de l'Office National des Forêts lors d'une visite à Palneca (Corse-du-Sud), où 170 hectares de végétation ont brûlé début août
AFP
Depuis le début de l'été, la Corse et le sud-est de la France ont été victimes de nombreux incendies qui ont ravagé plus de 9.000 hectares de végétation, en dépit de l'intervention des militaires de la sécurité civile et des sapeurs-pompiers qui ont bénéficié de renforts venus de toute la France.
Des critiques s'étaient alors fait entendre dans les rangs, dénonçant des moyens insuffisants pour faire face aux feux, tandis que le président de la région Paca Renaud Muselier (LR) avait plaidé en faveur d'une force européenne d'intervention.
Au cours de sa visite aux sapeurs-pompiers, le ministre de la Transition écologique a rendu hommage aux secouristes, sans lesquels on aurait eu à déplorer des "centaines et des milliers" d'hectares de dégâts, voire "des dommages matériels et humains beaucoup plus importants".
Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».
Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.
A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.
Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.