Incendies : « La France est armée », estime Marc Fesneau
Les questions d’actualité au gouvernement du Sénat ont été marquées par les inquiétudes des élus concernant les moyens de l’Etat pour faire face aux gigantesques incendies qui frappent la France actuellement. Le ministre de l’Agriculture, a appelé à une « profonde révolution » de la gestion de la forêt publique et privée.

Incendies : « La France est armée », estime Marc Fesneau

Les questions d’actualité au gouvernement du Sénat ont été marquées par les inquiétudes des élus concernant les moyens de l’Etat pour faire face aux gigantesques incendies qui frappent la France actuellement. Le ministre de l’Agriculture, a appelé à une « profonde révolution » de la gestion de la forêt publique et privée.
Simon Barbarit

Par Public Sénat

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Depuis une semaine, deux incendies en Gironde ont détruit 20 600 hectares de forêt. Le chef de l’Etat est sur place aux côtés des pompiers et au Sénat, pas moins de six questions sur ce sujet ont ponctué la séance des questions d’actualité au gouvernement. La France est-elle suffisamment armée pour faire face à ces mégafeux ? La question mérite d’être posée. Il y a quelques jours un rapport du Haut Conseil pour le Climat remis à Élisabeth Borne indiquait que la France n’était pas prête à faire face aux évolutions climatiques à venir ».

Quant au sujet spécifique des feux de forêt, un rapport du Sénat sur le budget 2022, insistait sur le « nécessaire renforcement » des moyens aériens de la sécurité civile. Le vieillissement des 12 canadairs constituait « un sérieux motif de préoccupation » pour les élus.

« La France est la plus armée car c’est celle qui dispose de la plus grande flotte. Simplement, nous sommes face à un évènement très exceptionnel […] Il y a eu trois mégafeux qui sont partis simultanément », a estimé Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture.

En séance publique, le sénateur écologiste a demandé un moratoire immédiat sur la suppression des postes à l’Office national des forêts, 95 postes de moins cette année, « dont la baisse de présence sur le terrain se fait aujourd’hui sentir en matière de prévention des incendies », a-t-il argué.

« Il y a nouvelle direction (à l’ONF) qui a été mise en place. Il appartiendra à cette direction de nous faire des propositions […] Mais la forêt, c’est un tout, des agents, des pratiques nouvelles pour assurer la déserte forestière, des pare-feux. Il faut une profonde révolution à la fois sur la forêt publique comme sur la forêt privée ».

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