Industrie: Hollande dans les Ardennes et les Vosges pour valoriser son bilan
François Hollande a entamé jeudi par une visite chez un sous-traitant de l'industrie automobile un périple de deux jours à...

Industrie: Hollande dans les Ardennes et les Vosges pour valoriser son bilan

François Hollande a entamé jeudi par une visite chez un sous-traitant de l'industrie automobile un périple de deux jours à...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

François Hollande a entamé jeudi par une visite chez un sous-traitant de l'industrie automobile un périple de deux jours à travers les Ardennes et les Vosges, pour valoriser les "résultats" de sa politique industrielle, un oeil sur la primaire organisée par le PS.

"La France est capable d'avancer -elle l'a montré depuis 2012-, et d'avoir des résultats en matière économique et industrielle", a déclaré le chef de l’État qui entend "l'illustrer tout au long de ce déplacement".

François Hollande entamait ce périple par une visite des ateliers métallurgiques de la Société Ardennaise d'Essieux, à Ham-les-Moines, non loin de Charleville-Mézières où il passera la nuit à la préfecture.

Le président sortant y regardera le troisième et dernier débat de la primaire organisée par le PS, à la télévision, alors qu'il avait suivi le précédent en différé, préférant se rendre au théâtre.

Depuis 2012, a fait valoir François Hollande, l'exécutif a développé une "vision stratégique" au profit de l'industrie automobile et permis "à des grands groupes, Renault et Peugeot, d'être restructurés" et d'augmenter leurs capacités d'investissement.

"Nous avons même pris une participation dans PSA et nous en voyons les résultats", a-t-il enchaîné alors qu'il devait se rendre dans l'après-midi sur le site du constructeur automobile à Charleville-Mézières.

"Aujourd'hui, l'industrie automobile est dynamique, elle crée des activités et des emplois", a-t-il insisté.

A quatre mois de l'issue de son mandat, François Hollande entame ainsi une tournée d'adieux qui le conduira dans la petite dizaine de départements où il ne s'est pas rendu au cours du quinquennat.

Sillonnant les paysages enneigés des Ardennes avant de poursuivre vendredi dans les Vosges, il devait ainsi visiter pas moins de six entreprises et une école au cours de ce seul déplacement.

Samedi, il s'envolera pour l'Amérique latine où il enchaînera des visites officielles au Chili et en Colombie, loin du premier tour de la primaire organisée dimanche par le Parti socialiste.

Dans la même thématique

Industrie: Hollande dans les Ardennes et les Vosges pour valoriser son bilan
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Industrie: Hollande dans les Ardennes et les Vosges pour valoriser son bilan
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Industrie: Hollande dans les Ardennes et les Vosges pour valoriser son bilan
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le