Ce mardi, Marc Ferracci, ministre délégué de l’Industrie, était l’invité de la matinale de Public Sénat. Alors que le projet de loi de finances sera présenté jeudi, le ministre est revenu sur la proposition de Michel Barnier d’augmenter les impôts des grandes entreprises. Il a par ailleurs admis que la suggestion de Gérald Darmanin de mettre fin aux 35 heures « n’était pas une priorité ».
[Info Public Sénat] Après la nomination de Michel Barnier, le groupe LR du Sénat décide finalement de ne pas changer de nom
Par Simon Barbarit
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Il n’y aura pas de groupe « Droite républicaine » au Sénat, en tout cas pas dans l’immédiat. En juillet dernier, encore marqué par la « trahison » d’Éric Ciotti parti s’allier au RN en pleine campagne, le changement de nom semblait pratiquement acté et devait être confirmé aux journées parlementaires d’Annecy qui se sont tenues la semaine dernière.
Le président du groupe, Bruno Retailleau avait demandé il y a quelques semaines aux élus de faire des propositions en ce sens. « Je pense qu’il faut reconstruire un grand parti de droite pour la France. La marque LR est morte », avait même affirmé Bruno Retailleau, le 8 juillet sur TF1
Elu à la tête d’un groupe de 47 membres, le nouveau député, Laurent Wauquiez avait, lui opté pour l’appellation « Droite Républicaine ». Frédérique Puissat, sénatrice LR de l’Isère, chargée de sonder ses collègues sénateurs avait à l’époque évoqué la possibilité de reprendre ce nom. Une manière d’afficher l’unité entre les deux groupes parlementaires depuis l’élection de Laurent Wauquiez.
Mais ça, c’était avant. Avant la nomination de Michel Barnier à Matignon. « Nous avons acté à Annecy qu’il était urgent d’attendre. Vous-même, les médias, vous ne cessez de rappeler que le nouveau Premier ministre est un Républicain et en quelque sorte vous mettez le projecteur sur notre formation politique. La deuxième raison, c’est qu’Éric Ciotti a lui-même créé son propre parti (Union des Droites pour la République). Donc, la confusion est moins évidente. Et enfin, nous considérons que sous la Ve République, il n’est pas bon de déconnecter les groupes parlementaires des partis », justifie Frédérique Puissat, précisant que la situation n’est pas la même à l’Assemblée nationale puisqu’Éric Ciotti est aussi député.
C’est la raison pour laquelle, les sénateurs LR ont décidé de lier la décision du changement de nom, à l’évolution de la bataille judiciaire opposant Éric Ciotti au parti. Le 14 octobre une nouvelle audience devra se prononcer pour savoir si Éric Ciotti peut conserver la présidence de LR. « Il y a une dimension symbolique à un changement de nom mais aussi des implications financières et pratiques donc nous allons attendre de voir comment va évoluer la situation au niveau du parti », conclut Frédérique Puissat.
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