[Info Public Sénat] Fermeture des lits d’hôpitaux : Bruno Retailleau annonce une commission d’enquête au Sénat
A la sortie des questions d’actualité au gouvernement, le président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau a annoncé la création au mois de décembre d’une commission d’enquête pour faire « la clarté » sur la fermeture des lits dans les hôpitaux publics, faute de personnel.

[Info Public Sénat] Fermeture des lits d’hôpitaux : Bruno Retailleau annonce une commission d’enquête au Sénat

A la sortie des questions d’actualité au gouvernement, le président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau a annoncé la création au mois de décembre d’une commission d’enquête pour faire « la clarté » sur la fermeture des lits dans les hôpitaux publics, faute de personnel.
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Jeudi dernier, lors de l’examen du projet de loi « vigilance sanitaire », le groupe communiste, avec l’appui du groupe LR, avait fait passer un amendement, pour demander au gouvernement un rapport sur la fermeture des lits dans l’hôpital public. Selon une enquête menée par le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, moins 20 % des lits dans les hôpitaux publics seraient fermés, faute de soignants pour les faire fonctionner.

Ce sujet brûlant a été au cœur des questions d‘actualité au gouvernement du Sénat. Le groupe LR a décidé de ne pas s’arrêter là et annonce par la voix de son président la mise en place d’une commission d’enquête. « C’est une question qui est trop grave. C’est une affaire de santé publique qui concerne l’ensemble de nos compatriotes. Cette commission d’enquête sera actée au début du mois de décembre […] Il sera important de faire la clarté. Il ne s’agit pas de désigner les coupables mais de trouver des solutions », a annoncé Bruno Retailleau au micro de Public Sénat.

Et en guise de solutions, le sénateur de Vendée en a déjà quelques-unes. « Il y a une urgence. Le Ségur de la Santé, ce sera 12 milliards en 2022. Sans réforme, si vous ajoutez toujours plus d’argent public, ça ne marche pas […] Il faut que le président de la République qui fait le tour de France avec des chèques en bois, sache que ce n’est pas avec toujours plus d’argent public qu’on traite les problèmes. Il faut débureaucratiser l’hôpital ».

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