Politique
Deux semaines après la mobilisation du 18 septembre, l’intersyndicale tente de mobiliser pour une nouvelle journée de contestation contre les orientations budgétaires. Néanmoins, le nombre de participants devrait être en recul.
Le
Par Héléna Berkaoui
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« C’est vraiment la honte de la France », s’est indignée Nathalie Goulet au sujet du sort des interprètes afghans. Ces derniers, sans lesquels l’armée française aurait été « sourde et muette en Afghanistan », ont été abandonnés sur place après le retrait des troupes françaises entre 2012 et 2014. Après la publication d’un livre enquête « Tarjuman, une trahison française » en 2016 et la mobilisation d’associations, un certain nombre de ces interprètes ont été rapatriées.
Problème, l’accueil qu’il leur a été réservé sur le sol français laisse à désirer. Nathalie Goulet décrit une « situation absolument épouvantable ». Auprès du ministre de l’Intérieur, la sénatrice a donc plaidé pour que le doit d’asile leur soit accordé : « S’il y a un droit d’asile à accorder c’est pour ces gens ».
« Ils doivent être protégés », accorde Christophe Castaner en rappelant que le gouvernement s’est engagé « à accueillir près de 500 personnes sur environ trois vagues ». Le ministre de l’Intérieur a précisé les modalités de leur prise en charge, « c’est coordonné par la DIAIR (délégation interministérielle à l’accueil et à l’intégration des réfugiés), normalement les logements sont fournis par l’armée et l’accompagnement social est fait par des opérateurs qui sont financés par notre ministère ».
L'intégrale du 1er octobre 2025