Interview TV de Macron: une « pédagogie nécessaire », selon Castaner

Interview TV de Macron: une « pédagogie nécessaire », selon Castaner

La première grande interview télévisée d'Emmanuel Macron dimanche soir comme président répond à "un moment de pédagogie...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La première grande interview télévisée d'Emmanuel Macron dimanche soir comme président répond à "un moment de pédagogie nécessaire", dans "une étape charnière" notamment sur la réforme du travail, a déclaré samedi le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner.

Comme on lui demandait pourquoi M. Macron, qui avait jusqu'alors évité les entretiens télévisés, faisait cette interview d'une heure sur TF1 et LCI, M. Castaner a parlé sur RTL d'"un moment de pédagogie nécessaire".

"Nous sommes, notamment sur la réforme en profondeur du travail, sur une étape charnière: il y a eu les ordonnances qui sont aujourd'hui derrière nous, il y a l'ouverture de grand chantier de la formation, de l'apprentissage, de l'universalité des allocations chômage", a ajouté le porte-parole.

Et, a-t-il souligné, "en même temps, Emmanuel Macron ne s'est jamais rien interdit dans sa communication. Il a juste évité une présidence bavarde, il a voulu une présidence d'action". "Il y a des moments où il doit aussi échanger avec les Français dans des formes plus traditionnelles, et celle d'un 20 heures lui a paru la bonne", a argumenté M. Castaner.

Cette interview lui permettra-t-elle aussi de contester l'image de "président des riches"? "Cette image n'existe pas. Elle est, à la limite, comme celle de la culpabilité" de Richard Ferrand, "ce n'est pas parce qu'on la répète sans cesse qu'elle devient vérité", a-t-il rétorqué.

Alors que M. Macron a assuré à l'hebdomadaire allemand Der Spiegel qu'il n'était "pas arrogant" mais "déterminé" à réformer, critiquant les envieux qui paralysent le pays selon lui, M. Castaner a évoqué un président "volontaire" et "assumant de nommer les maux de notre société par les justes mots".

"Jugeons-le sur les actes", a-t-il invité.

Qui sont les envieux? "La société française est un peu repliée sur elle-même. Quand vous interrogez les Français sur leur sentiment que les choses vont aller mieux dans les années qui viennent, 7% ont de l'espoir, derrière la Corée du Sud, la Serbie ou des pays qui ont pourtant une situation un peu plus difficile que la nôtre. On est dans un pays qui, au fond, n'aime pas forcément la réussite, celles et ceux qui créent", selon le porte-parole.

Dans la même thématique

Interview TV de Macron: une « pédagogie nécessaire », selon Castaner
4min

Politique

Budget 2025 : « Le message qui est envoyé est dramatique, ce n’est pas un coup de rabot, on y est allé à la hache », déplore Guillaume Gontard

Avant la commission mixte paritaire sur le budget, les oppositions formulent leurs réserves sur le texte issu du Sénat. Sur le plateau de Parlement Hebdo, l'écologiste Guillaume Gontard dénonce un budget « totalement austéritaire », le député RN, Gaëtan Dussausaye, évoque un « budget de punition sociale ». Néanmoins, le fond des critiques et la position à adopter en cas de recours au 49-3 divergent.

Le

DOUAI : GERALD DARMANIN
5min

Politique

Narcotrafiquants : Gérald Darmanin annonce une première prison de haute sécurité fin juillet

Alors qu’approche l’examen à la chambre haute, de la proposition de loi sénatoriale et transpartisane sur le narcotrafic, le ministre de la Justice, Gérald Darmanin a annoncé, la mise en place d’une première prison de haute sécurité fin juillet, et deux autres d’ici deux ans, pour détenir « plus de 600 » narcotrafiquants « particulièrement dangereux ».

Le

Interview TV de Macron: une « pédagogie nécessaire », selon Castaner
2min

Politique

Budget 2025 : « La copie qui sort du Sénat propose plus de 6 milliards d’économies par rapport au projet initial du gouvernement », se félicite Jean-François Husson

Ce 23 janvier, le Sénat a adopté le projet de loi de finances pour 2025. « Une satisfaction » pour son rapporteur général, le sénateur Les Républicains Jean-François Husson. Le travail n’est toutefois pas terminé : le texte doit encore aboutir à un accord entre sénateurs et députés en commission mixte paritaire.

Le