Interviews d’Emmanuel Macron : «  Un travail d’explication et de pédagogie » selon Benjamin Griveaux

Interviews d’Emmanuel Macron : «  Un travail d’explication et de pédagogie » selon Benjamin Griveaux

Invité de l’émission L’épreuve de Vérité sur Public Sénat, en partenariat avec l’AFP, Les Échos et Radio Classique, Benjamin Griveaux a bien sûr évoqué des deux interviews télévisées en moins d’une semaine prévues avec Emmanuel Macron. « Il veut maintenir cette relation qu’il a nouée avec les Français ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

« Quand il ne parle pas, c’est de la déconnexion. Et quand il parle, c’est de la communication. Alors, moi, je suis un peu circonspect. Il n’y a pas de bon choix » a plaisanté Benjamin Griveaux alors qu’il était interrogé sur les deux interviews presque coup sur coup d’Emmanuel Macron. En effet, le chef de l’État sera interrogé sur ses réformes, jeudi, dans le JT de 13H de TF1 et dimanche à 20h30 sur BFM et Mediapart.

Le porte-parole du gouvernement a ensuite justifié le choix de ce calendrier rapproché. « Il y a un travail d’explication et de pédagogie qui est nécessaire (…) Je ne sais pas s’il a besoin de cet exercice, mais il a toujours eu pour principe de s’exprimer sur des supports différents (...) Donc, je crois qu’il veut maintenir cette relation qu’il a nouée avec les Français (…) Ce sont des formats différents auprès d’audiences différentes, c’est avec ça, je crois, qu’il souhaite pouvoir renouer. C’est ce qu’il avait fait dans le cadre de l’élection présidentielle ».

« On écoute. On est attentif et après on tranche »

Les contestations des réformes à venir, aux premières desquelles la réforme du pacte ferroviaire et la nouvelle plateforme postbac « Parcoursup », ont de quoi inquiéter l’exécutif même si Benjamin Griveaux rechigne à l’admettre. « On est serein. On est à l’écoute. On est attentif. On n’est pas sourd à ce que disent les cheminots (…) à ce que disent quelques très minoritaires groupuscules dans les universités, qui d’ailleurs, la plupart du temps, ne sont pas des étudiants (…) On écoute. On est attentif et après on tranche » a-t-il résumé.

Benjamin Griveaux a également assuré que les enquêtes d’opinions n’étaient pas « une boussole ». « Notre boussole, sur la question de la SNCF, c’est d’avoir demain une grande entreprise publique française qui soit en capacité de faire face à une ouverture à la concurrence que nous n’avons pas décidé qui a été décidée dans le quinquennat précédent ».

Benjamin Griveaux accuse Olivier Faure « de préférer son parti à son pays »

Benjamin Griveaux accuse Olivier Faure de « de préférer son parti à son pays »
01:11

Dimanche, le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure a fermement critiqué les 10 premiers mois de la présidence Macron la qualifiant de « République en marché ». « Les bons mots ne font pas un projet politique » lui a répondu Benjamin Griveaux. Ancien élu PS, le porte-parole du gouvernement a également reproché à Olivier Faure «  de préférer son parti à son pays ». « Sur la révision constitutionnelle (…) ils étaient tous favorables à la baisse du nombre de parlementaires. Ils étaient tous favorables à l’introduction d’une dose de proportionnelle (…) Depuis 30 ans, ils ont tous écrit que la réforme que nous sommes en train de préparer était la bonne. Et là, parce que c’est nous qui la proposons, on a compris, hier, qu’ils ne la voteront pas ».

Dans la même thématique

L’hémicycle du Sénat
7min

Politique

Aide médicale d’Etat : la majorité sénatoriale divisée sur les conclusions du rapport Stefanini Evin

Un rapport remis lundi au gouvernement balaye l’hypothèse d’une suppression de l’Aide médicale d’Etat (AME), tout en préconisant une réforme du dispositif. Cette étude prend toutefois ses distances avec le chemin tracé par la majorité sénatoriale, qui a fait disparaître l’AME lors de l’examen du projet de loi immigration en novembre, pour lui substituer une aide d’urgence.

Le

TOULOUSE:Nouvelle unite hospitaliere specialement amenagee (UHSA)
3min

Politique

Attentat de Paris : une proposition de loi du Sénat pour fixer une durée de sûreté d’hospitalisation en psychiatrie

L’attentat de Paris commis par un homme souffrant de troubles psychiatriques et qui était soumis à une injonction de soins jusqu’en en avril, relance le débat sur l’irresponsabilité pénale. La sénatrice centriste, Nathalie Goulet a redéposé un texte datant de 2021 qui prévoit pour les personnes ayant été déclarées irresponsables pénalement, une durée de sûreté d’hospitalisation.

Le

Budget : un rapport du Sénat épingle la progression du coût de l’aide médicale d’État
6min

Politique

« L’aide médicale d’État n’apparaît pas comme un facteur d’attractivité » pour l’immigration, selon un rapport commandé par le gouvernement

Considéré comme « un appel d’air » migratoire par la droite sénatoriale, l’aide médicale d’État avait été supprimée dans le cadre du projet de loi immigration avant d’être réintégrée en commission par les députés. Un rapport sur ce dispositif commandé par l’exécutif vient tempérer cette affirmation et juge ce dispositif à destination des étrangers en situation irrégulière « globalement maîtrisé ».

Le