Interviews d’Emmanuel Macron : «  Un travail d’explication et de pédagogie » selon Benjamin Griveaux
Invité de l’émission L’épreuve de Vérité sur Public Sénat, en partenariat avec l’AFP, Les Échos et Radio Classique, Benjamin Griveaux a bien sûr évoqué des deux interviews télévisées en moins d’une semaine prévues avec Emmanuel Macron. « Il veut maintenir cette relation qu’il a nouée avec les Français ».

Interviews d’Emmanuel Macron : «  Un travail d’explication et de pédagogie » selon Benjamin Griveaux

Invité de l’émission L’épreuve de Vérité sur Public Sénat, en partenariat avec l’AFP, Les Échos et Radio Classique, Benjamin Griveaux a bien sûr évoqué des deux interviews télévisées en moins d’une semaine prévues avec Emmanuel Macron. « Il veut maintenir cette relation qu’il a nouée avec les Français ».
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« Quand il ne parle pas, c’est de la déconnexion. Et quand il parle, c’est de la communication. Alors, moi, je suis un peu circonspect. Il n’y a pas de bon choix » a plaisanté Benjamin Griveaux alors qu’il était interrogé sur les deux interviews presque coup sur coup d’Emmanuel Macron. En effet, le chef de l’État sera interrogé sur ses réformes, jeudi, dans le JT de 13H de TF1 et dimanche à 20h30 sur BFM et Mediapart.

Le porte-parole du gouvernement a ensuite justifié le choix de ce calendrier rapproché. « Il y a un travail d’explication et de pédagogie qui est nécessaire (…) Je ne sais pas s’il a besoin de cet exercice, mais il a toujours eu pour principe de s’exprimer sur des supports différents (...) Donc, je crois qu’il veut maintenir cette relation qu’il a nouée avec les Français (…) Ce sont des formats différents auprès d’audiences différentes, c’est avec ça, je crois, qu’il souhaite pouvoir renouer. C’est ce qu’il avait fait dans le cadre de l’élection présidentielle ».

« On écoute. On est attentif et après on tranche »

Les contestations des réformes à venir, aux premières desquelles la réforme du pacte ferroviaire et la nouvelle plateforme postbac « Parcoursup », ont de quoi inquiéter l’exécutif même si Benjamin Griveaux rechigne à l’admettre. « On est serein. On est à l’écoute. On est attentif. On n’est pas sourd à ce que disent les cheminots (…) à ce que disent quelques très minoritaires groupuscules dans les universités, qui d’ailleurs, la plupart du temps, ne sont pas des étudiants (…) On écoute. On est attentif et après on tranche » a-t-il résumé.

Benjamin Griveaux a également assuré que les enquêtes d’opinions n’étaient pas « une boussole ». « Notre boussole, sur la question de la SNCF, c’est d’avoir demain une grande entreprise publique française qui soit en capacité de faire face à une ouverture à la concurrence que nous n’avons pas décidé qui a été décidée dans le quinquennat précédent ».

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Dimanche, le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure a fermement critiqué les 10 premiers mois de la présidence Macron la qualifiant de « République en marché ». « Les bons mots ne font pas un projet politique » lui a répondu Benjamin Griveaux. Ancien élu PS, le porte-parole du gouvernement a également reproché à Olivier Faure «  de préférer son parti à son pays ». « Sur la révision constitutionnelle (…) ils étaient tous favorables à la baisse du nombre de parlementaires. Ils étaient tous favorables à l’introduction d’une dose de proportionnelle (…) Depuis 30 ans, ils ont tous écrit que la réforme que nous sommes en train de préparer était la bonne. Et là, parce que c’est nous qui la proposons, on a compris, hier, qu’ils ne la voteront pas ».

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