Investiture LREM à Paris: Renson « inquiet » de « deux trains lancés l’un contre l’autre »
Le député et candidat à l'investiture LREM aux municipales à Paris Hugues Renson s'est dit "inquiet" dimanche du "danger" de la ...

Investiture LREM à Paris: Renson « inquiet » de « deux trains lancés l’un contre l’autre »

Le député et candidat à l'investiture LREM aux municipales à Paris Hugues Renson s'est dit "inquiet" dimanche du "danger" de la ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le député et candidat à l'investiture LREM aux municipales à Paris Hugues Renson s'est dit "inquiet" dimanche du "danger" de la "course aux ralliements" de ses concurrents Benjamin Griveaux et Cédric Villani, donnant l'image de "deux trains lancés l'un contre l'autre".

"Je suis très inquiet de la tournure des événements, ce n'est pas ma conception de la politique, la course aux ralliements, les tractations, la constitution de clans, de chapelles, de courants", a déclaré M. Renson à Radio J.

"Je ne crois pas que ce soit cette conception qui nous a fait nous réunir à LREM, et j'alerte du danger que ça peut générer, l'image de deux trains lancés l'un contre l'autre", a-t-il ajouté.

Le député Cédric Villani a cette semaine engrangé les ralliements des candidats à l'investiture Mounir Mahjoubi et Anne Lebreton, tandis que l'ancien porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, soutenu par de nombreux cadres LREM, a reçu l'appui dimanche, dans une tribune au JDD, de 34 élus parisiens.

"Ca n'intéresse personne, arrêtons de nous regarder le nombril, de faire dans la tambouille interne", a cinglé Hugues Renson.

"Naturellement, je serai devant la Commission nationale d'investiture mardi (CNI)", a-t-il précisé, en allusion au grand oral de 45 minutes passé par chaque candidat. Le résultat pourrait être annoncé dès le lendemain, le 10 juillet, un calendrier que MM. Villani, Mahjoubi, Renson ont critiqué, prônant un report de la désignation à la rentrée.

"Je respecterai la décision (de la CNI), dès lors que le candidat désigné démontrera sa capacité à rassembler", a dit M. Renson.

De son côté, Cédric Villani a assuré qu'il n'était "pas dans l'état d'esprit de perdre". Quoi qu'il arrive, "il n'y aura pas de sang", a-t-il assuré à LCI.

"Nous continuerons dans le rassemblement, je continuerai quoiqu'il arrive à rester fidèle à En marche, un mouvement sans lequel je ne serais pas entrer en politique et auquel je dois tant de belles aventures", a-t-il ajouté.

Partager cet article

Dans la même thématique

Investiture LREM à Paris: Renson « inquiet » de « deux trains lancés l’un contre l’autre »
3min

Politique

Rencontre entre Sébastien Lecornu et le PS : « Nous n'arriverons pas à un accord si nous ne faisons pas des pas dans leur direction », estime Christophe Béchu

Le Premier ministre Sébastien Lecornu reçoit ce mercredi 17 septembre les représentants socialistes à Matignon. De nombreuses figures du bloc central appellent à trouver un accord avec le PS pour faire adopter le prochain budget. Pour Christophe Béchu, secrétaire général d’Horizons, il faut « bien entendu » faire des concessions à la gauche dans cette optique, explique-t-il dans la matinale de Public Sénat.

Le

SIPA_01066724_000014
8min

Politique

Référendum sur l’immigration : une pétition controversée relance le débat enterré au Sénat en 2023

Plus d’1,3 million de personnes auraient signé la pétition de Philippe De Villiers en faveur d’un référendum sur l’immigration, dont certains cadres LR, comme Laurent Wauquiez. L’idée d’élargir les conditions du recours au référendum de l’article 11 de la Constitution aux questions migratoires avait été portée en 2023 par l’ancien président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau avant d’y renoncer faute de majorité.

Le