« Rien ne résiste à des vents de 300 km/h et là, on a eu des rafales de 360 km/h » (…) Jusqu’ici on n’a pas pu faire des enquêtes et investiguer sur place parce que les accès sont coupés (…) Oui, disons-le, c’est un cyclone apocalyptique » a expliqué Victorin Lurel. Selon un bilan provisoire, 5 personnes ont été tuées par le passage d'Irma, 4 à Saint-Martin et une à Barbuda. « À catastrophe exceptionnelle, on peut hélas appréhender un bilan exceptionnel. En termes de vies humaines, on craint le pire » a reconnu l’ancien député PS de Guadeloupe.
Pour l’île de Saint Martin, « 120 sapeurs pompiers supplémentaires sont acheminés. Il y en a déjà 80 de pré positionnés là-bas (...) Il faut savoir qu’au moment où je vous parle, il y a 51 dialysés qui n’ont pas d’eau distillée. Ça a fait 24 heures qu’ils doivent avoir leur traitement. Il faut les évacuer en extrême urgence puisque l’hôpital n’est plus opérationnel » a indiqué l’ex-ministre de l’Outre-mer, évoquant « un black-out communicationnel ».
En ce qui concerne Saint Barthélemy, « 24 Heures après, en matière de communication, ce n’est pas très bon. Et donc là, on appréhende une catastrophe humaine qui va s’alourdir » a ajouté Victorin Lurel.
À noter que le Sénat a décidé de remettre aux collectivités touchées par l’ouragan, la somme de 300 000 euros au titre de la dotation institutionnelle d’action parlementaire.