Islamisme : Julien Aubert souhaite un « tribunal spécifique » pour les personnes radicalisées
Emmanuel Macron devrait s’exprimer sous peu sur les sujets de communautarisme, qui divisent le débat actuellement en France. Pour le député Les Républicains, « l’islamisme grandissant » nécessite des juridictions d’exception.

Islamisme : Julien Aubert souhaite un « tribunal spécifique » pour les personnes radicalisées

Emmanuel Macron devrait s’exprimer sous peu sur les sujets de communautarisme, qui divisent le débat actuellement en France. Pour le député Les Républicains, « l’islamisme grandissant » nécessite des juridictions d’exception.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« À un moment donné, les Français n'attendent plus des mots : ils attendent des actes » déclare Julien Aubert, député Les Républicains et invité de la matinale « Bonjour Chez Vous » sur Public Sénat. Interrogé sur la question du communautarisme, l’élu se veut très ferme : il dénonce « l’islamisme » et évoque des « zones qui se retrouvent en état de quasi-sécession ». « Ils ne se conçoivent plus comme Français, donc la République doit revenir sur ces territoires. »

Alors que le Président de la République doit s’exprimer dans les prochaines semaines au sujet du communautarisme, Julien Aubert attend « des mesures de rétablissement de l’ordre » et des « listes des zones de non-droit ».

Mais le député évoque également la mise en place de juridictions particulières : un « tribunal spécifique », déjà mis en place pendant la guerre d’Algérie. « Nous sommes en guerre » affirme-t-il : « Dans les pays, lorsqu’on combat Daesh, vous avez la peine de mort qui est appliquée sur les soldats. Là-bas on tue au nom de la France, on protège le pays. Et ici on les traite comme des délinquants, alors qu'en réalité, ceux qui sont sur le territoire sont soit des mercenaires soit des espions pour le compte d'une intelligence étrangère. »

Julien Aubert veut renforcer la sévérité du contrôle des idéologies islamistes sur le territoire national, en commençant notamment par « arracher les imams qui importent une idéologie étrangère ». « Les islamistes il ne faut pas les prendre comme des religieux, mais comme des maoïstes : ils instrumentalisent la jeunesse, ils défendent une autre vision de la société. »

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : Statement on national defence at National Assembly
6min

Politique

Budget : après la loi spéciale, la perspective du recours au 49-3 se dessine

Sébastien Lecornu a acté le recours à une loi spéciale, présentée ce soir en Conseil des ministres. Mais cette solution ne peut être que temporaire, a rappelé le Premier ministre aux représentants des groupes parlementaires qu’il a reçus ce lundi. L’équation impossible demeure : comment faire adopter un budget sans majorité et sans recourir au 49-3 ?

Le

Islamisme : Julien Aubert souhaite un « tribunal spécifique » pour les personnes radicalisées
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le