« À un moment donné, les Français n'attendent plus des mots : ils attendent des actes » déclare Julien Aubert, député Les Républicains et invité de la matinale « Bonjour Chez Vous » sur Public Sénat. Interrogé sur la question du communautarisme, l’élu se veut très ferme : il dénonce « l’islamisme » et évoque des « zones qui se retrouvent en état de quasi-sécession ». « Ils ne se conçoivent plus comme Français, donc la République doit revenir sur ces territoires. »
Alors que le Président de la République doit s’exprimer dans les prochaines semaines au sujet du communautarisme, Julien Aubert attend « des mesures de rétablissement de l’ordre » et des « listes des zones de non-droit ».
Mais le député évoque également la mise en place de juridictions particulières : un « tribunal spécifique », déjà mis en place pendant la guerre d’Algérie. « Nous sommes en guerre » affirme-t-il : « Dans les pays, lorsqu’on combat Daesh, vous avez la peine de mort qui est appliquée sur les soldats. Là-bas on tue au nom de la France, on protège le pays. Et ici on les traite comme des délinquants, alors qu'en réalité, ceux qui sont sur le territoire sont soit des mercenaires soit des espions pour le compte d'une intelligence étrangère. »
Julien Aubert veut renforcer la sévérité du contrôle des idéologies islamistes sur le territoire national, en commençant notamment par « arracher les imams qui importent une idéologie étrangère ». « Les islamistes il ne faut pas les prendre comme des religieux, mais comme des maoïstes : ils instrumentalisent la jeunesse, ils défendent une autre vision de la société. »