« Islamo-gauchisme » : « L’utilisation de ce terme n’est pas bienvenue », juge Cédric O
Invité de la matinale de Public Sénat, le secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique, réprouve la position de Frédérique Vidal qui avait annoncé une enquête sur « l’islamo-gauchisme » à l’université. « La gestion de la situation dans la crise pandémique » doit être la priorité a par ailleurs insisté Cédric O.

« Islamo-gauchisme » : « L’utilisation de ce terme n’est pas bienvenue », juge Cédric O

Invité de la matinale de Public Sénat, le secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique, réprouve la position de Frédérique Vidal qui avait annoncé une enquête sur « l’islamo-gauchisme » à l’université. « La gestion de la situation dans la crise pandémique » doit être la priorité a par ailleurs insisté Cédric O.
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La ministre de l’Enseignement supérieure a connu une semaine mouvementée. Après avoir annoncé son souhait de diligenter une enquête sur « l’islamo-gauchisme » à l’université, Frédérique Vidal s’est attirée les foudres du monde académique mais aussi celles de membres de la majorité.

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal a poliment, mais fermement, rappelé à l’issue du Conseil des ministres « l’attachement absolu » du chef de l’Etat à « l’indépendance des enseignants-chercheurs ».

Ce vendredi, sur la matinale de Public Sénat, c’est le secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique qui marque sa distance avec les propos de la ministre. « A titre personnel, je ne fais pas partie des adeptes de l’utilisation intensive de ce terme », indique Cédric O, en estimant qu’il relève d’une « sorte de simplification de la pensée dans le débat ».

« Scientifiquement, sa définition et son utilisation ne sont pas extrêmement précises. Je pense que la question de l’indépendance des chercheurs est essentielle pour le gouvernement et que l’université a bien d’autres problèmes en ce moment », développe-t-il.

« Je pense que la priorité sur les étudiants, c’est la gestion de la situation dans la crise pandémique », a poursuivi le secrétaire d’Etat considérant que le temps de la polémique était clos et qu’il fallait désormais passer à autre chose.

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