« Itinérance mémorielle » : « Si les Français aiment les leçons d’histoire, ils n’aiment pas les leçons de morale » assure Olivier Paccaud
Au micro de « Sénat 360 », Olivier Paccaud, sénateur (LR) de l’Oise, rappelle l’importance du 11 novembre pour la société française et met en garde le président de la République de ne pas « utiliser la mémoire pour renouer un lien distendu avec la population ».

« Itinérance mémorielle » : « Si les Français aiment les leçons d’histoire, ils n’aiment pas les leçons de morale » assure Olivier Paccaud

Au micro de « Sénat 360 », Olivier Paccaud, sénateur (LR) de l’Oise, rappelle l’importance du 11 novembre pour la société française et met en garde le président de la République de ne pas « utiliser la mémoire pour renouer un lien distendu avec la population ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Depuis dimanche, Emmanuel Macron effectue une semaine de déplacements dans le nord-est de la France, au moment du centenaire de l’armistice de la première guerre mondiale. Cette « itinérance mémorielle » comme l’a présentée l’Élysée, ne semble pas séduire Olivier Paccaud, sénateur (LR) de l’Oise : « Si les Français aiment les leçons d’histoire, ils n’aiment pas les leçons de morale. Donc si le président de la République pense pouvoir utiliser la mémoire pour renouer un lien distendu avec la population, cela me semble difficile. »

Le sénateur (LR) de l’Oise rappelle l’importance du 11 novembre, en France : « Au même titre que notre drapeau, que notre devise, que notre hymne, le 11 novembre est un événement fondateur, charnière de l’identité française. »

Ce déplacement du président de la République se déroule en pleine grogne liée à la hausse des carburants : « Les Français (…) ont bien compris, et c’est pour cela qu’ils sont en colère, que sur le problème des carburants, que 80% du rapport de ces taxes, va non pas à la transition énergétique, comme on voudrait le faire croire, mais au budget général. Et c’est ça que les Français ne supportent plus et qu’ils diront probablement au Président » explique Olivier Paccaud.

Dans la même thématique

« Itinérance mémorielle » : « Si les Français aiment les leçons d’histoire, ils n’aiment pas les leçons de morale » assure Olivier Paccaud
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

« Itinérance mémorielle » : « Si les Français aiment les leçons d’histoire, ils n’aiment pas les leçons de morale » assure Olivier Paccaud
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

« Itinérance mémorielle » : « Si les Français aiment les leçons d’histoire, ils n’aiment pas les leçons de morale » assure Olivier Paccaud
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le