IVG: Maréchal-Le Pen répète que le remboursement ne doit pas être « illimité »

IVG: Maréchal-Le Pen répète que le remboursement ne doit pas être « illimité »

La députée FN Marion Maréchal-Le Pen a répété que le remboursement de l'IVG ne devrait pas être "illimité", dénonçant "une forme...
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La députée FN Marion Maréchal-Le Pen a répété que le remboursement de l'IVG ne devrait pas être "illimité", dénonçant "une forme de banalisation de l'avortement" et expliquant sa position notamment par son histoire personnelle, sur Paris Première.

"Intimement je pense que l'avortement est un drame", a-t-elle déclaré dans l'émission "Polonium" diffusée mercredi soir. "J'ai un rapport très personnel à cette histoire (...) J'ai eu la chance d'échapper à cela (à l'avortement), je suis un accident", a ajouté la nièce de la candidate FN à la présidentielle Marine Le Pen.

Cependant, "je fais la distinction entre ce qui relève de ma conception intime par rapport à cela - toutes les façons dont j'aimerais pouvoir l'éviter et responsabiliser les femmes, offrir des options", a affirmé Mme Maréchal-Le Pen, qui "ne (se) permettrai(t) pas d'interdire l'avortement".

"Je dénonce une forme de banalisation, ce qui ne veut pas dire pour autant que je souhaite interdire moralement la chose, ou même légalement", a insisté cette députée du Vaucluse.

L'élue FN, en désaccord avec Marine Le Pen sur ce point, "ne voi(t) pas à quel titre" ce "droit illimité, intouchable (est) intégralement remboursé par les impôts des Français", jugeant que "la contraception est accessible".

Interrogée par ailleurs sur son éventuelle ambition d'accéder à l’Élysée dans le futur, Mme Maréchal-Le Pen a répondu: "pas du tout". "Je ne comprends pas pourquoi ils se battent tous pour prendre ce poste, certes prestigieux mais qui va être éminemment difficile à tenir, dans les temps qui courent".

"J'ai toujours dit que je ne ferai pas que de la politique", a aussi glissé la députée.

Alors que la candidate FN à la présidentielle a indiqué que, si elle était élue, elle n'envisageait pas de nommer sa nièce ministre, Mme Maréchal-Le Pen, 27 ans, a répété n'être pas déçue, disant n'avoir "rien demandé" et "pas d'ambition ministérielle", et comprendre qu'on "puisse vouloir choisir des gens plus rodés, plus expérimentés".

Elle a déclaré souhaiter "pouvoir être utile demain dans le groupe parlementaire, au FN", dans une "phase vraisemblablement (...) de recomposition de la vie politique française", où "si M. Macron avait le malheur d'être élu, il permettrait la clarification notamment à droite".

"Vous auriez vraisemblablement les juppéistes, le centre-droit qui gouvernerait avec lui dans cette grande alliance du centre, européiste, immigrationniste. Et vous auriez, je l'espère, le courant droite nationale-souverainiste, incarnée par un certain nombre de députés aujourd'hui, beaucoup d'élus locaux et une grande partie des électeurs qui préfèreraient se recomposer avec ou autour du FN, ou peut-être une nouvelle structure du FN", selon l'élue du Vaucluse.

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