IVG: Marion Maréchal-Le Pen, pas « déloyale », veut « convaincre »

IVG: Marion Maréchal-Le Pen, pas « déloyale », veut « convaincre »

Marion Maréchal-Le Pen, députée FN du Vaucluse, a assuré mercredi ne pas avoir été "déloyale" à sa tante en affirmant vouloir...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Marion Maréchal-Le Pen, députée FN du Vaucluse, a assuré mercredi ne pas avoir été "déloyale" à sa tante en affirmant vouloir limiter le remboursement de l'IVG, un sujet qui a provoqué des tensions au Front national et sur lequel elle espère "convaincre" les Français.

"Je m'en tiens à la position qui était celle du Front national en 2012 (...), ça a été l'occasion pour Marine Le Pen de rappeler qu'elle ne souhaitait pas intégrer cette partie-là à son programme, peut-être à juste titre car ce sujet est profondément tabou", a dit la nièce de Marine Le Pen sur Europe 1.

"J'ai indiqué à Florian (Philippot) que j'attendais un minimum de respect mutuel, il avait été un peu abrupt. De là à y voir un ferment de déloyauté à l'égard de Marine Le Pen, de là à faire des sondages dans tous les sens, qui est le plus populaire et le moins populaire, et y voir un FN au bord de l'explosion, c'est un peu exagéré" a poursuivi la benjamine du Palais Bourbon.

Pour elle, l'IVG est un "sujet tabou en France, un sujet qui provoque l'hystérie. J'ai des convictions je n'en changerai pas, même si elles ne sont pas forcément majoritaires, je considère que c'est juste, le tout maintenant est de convaincre les Français" a-t-elle dit.

Alors que Marine Le Pen défendait en 2011 le déremboursement de l'IVG et s'en prenait en 2012 aux "avortements de confort" à dérembourser en cas de problème budgétaires, elle défend désormais la "non-remise en cause de l'IVG de quelque manière que ce soit".

Interrogée sur un éventuel changement de position de sa tante sur ce sujet, Marion Maréchal-Le Pen répond : "Je ne pense pas que Marine Le Pen a changé de position" par rapport à la précédente campagne présidentielle mais elle a plutôt "fait le choix de ne pas intégrer" dans le programme cette position.

"Elle est la candidate soutenue par le FN, le projet ne colle pas exactement aux positions du FN, ça évite peut-être de se perdre dans des sujets qui ne sont pas, je l'admets volontiers, des préoccupations quotidiennes des Français", a-t-elle aussi indiqué.

Dans la même thématique

Paris: Seance questions au gouvernement Assemblee nationale
10min

Politique

Retailleau candidat à la présidence des LR : « Il a coupé l’herbe sous le pied de Laurent Wauquiez »

Le ministre de l’Intérieur est officiellement candidat à la présidence des LR. Il peut compter sur « une très large adhésion majoritaire du groupe LR », selon le sénateur Marc-Philippe Daubresse. Mais les soutiens de Laurent Wauquiez, comme le sénateur Laurent Duplomb, l’accusent de relancer une « dramatique guerre des chefs ». L’enjeu pour Bruno Retailleau est maintenant d’obtenir un congrès au plus vite, car « les sondages, ça va, ça vient »…

Le

IVG: Marion Maréchal-Le Pen, pas « déloyale », veut « convaincre »
3min

Politique

Présidentielle 2027 : « Seul un candidat du bloc central pourra s’opposer à ce que les extrêmes gagnent », défend François Patriat

Alors que Bruno Retailleau vient de déclarer sa candidature à la présidence des Républicains, les regards se tournent vers 2027. « Toutes les ambitions sont légitimes », observe le président du groupe Renaissance au Sénat. Mais pour François Patriat, seule une candidature unie de la droite et des macronistes permettra de l’emporter.

Le

France Algeria Influencer Arrests
4min

Politique

Bruno Retailleau annonce sa candidature à la présidence des LR

Dans un courrier adressé aux militants Les Républicains, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau indique qu’il briguera la présidence de son parti. Alors que l’ancien sénateur a le vent en poupe dans les enquêtes d’opinion depuis sa nomination au gouvernement, cette annonce pourrait contrarier les ambitions présidentielles de Laurent Wauquiez, le patron des députés de la Droite républicaine, qui a pris en main la refondation du parti.

Le