« J’ai envie d’être le « Monsieur Propre » de Paris » déclare Gaspard Gantzer
Invité de l’émission « 20 minutes chrono » de l’École de journalisme de Sciences Po, Gaspard Gantzer, candidat à la mairie de Paris, se veut être le « Monsieur Propre » de la capitale.

« J’ai envie d’être le « Monsieur Propre » de Paris » déclare Gaspard Gantzer

Invité de l’émission « 20 minutes chrono » de l’École de journalisme de Sciences Po, Gaspard Gantzer, candidat à la mairie de Paris, se veut être le « Monsieur Propre » de la capitale.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Il ouvre le bal de la nouvelle émission de l’École de journalisme de Sciences Po en partenariat avec Public Sénat, « 20 minutes chrono », sur les municipales 2020 à Paris. Gaspard Gantzer, candidat à la mairie de Paris, tête de liste de son mouvement « Parisiennes, Parisiens » se veut le chantre de la propreté de la capitale : « Le vrai problème à Paris, avant de réfléchir à l’écologie, à la culture ou à l’attractivité économique, c’est de nettoyer les rues de Paris et moi, j’ai envie d’être le « Monsieur Propre de Paris » (…) Ce que les gens attendent, c’est qu’on nettoie les rues (…) Faire de la politique, c’est fixer des priorités. Et je pense que les priorités à Paris aujourd’hui c’est la reprise de contrôle de l’espace public, la propreté, la sécurité ».  

Interrogé sur le ralliement à Cédric Villani de l’écologiste Isabelle Saporta qui le soutenait auparavant, Gaspard Gantzer lâche : « Je l’ai très mal vécu (…) J’aurais pu faire de la langue de bois en disant : « Ce n’est pas grave, cela fait partie de la vie politique, je l’avais anticipé ». Je l’ai mal vécu d’abord sur le plan humain (…) Je l’ai appris par voie de presse. Et d’autre part, politiquement ce n’est pas une bonne nouvelle parce qu’on avait construit un tandem auquel je tenais. Après, j’en ai vu d’autres. J’en verrai d’autres. »  

« L’idée d’agrandir la durée du congé parental quand on perd un enfant, évidemment on ne peut qu’y être favorable »
01:18

L’ancien conseiller en communication de François Hollande a également réagi sur le couac du gouvernement concernant le congé après la perte d’un enfant : « Je pense que la politique a besoin d’avantage d’humanité. L’idée d’agrandir la durée du congé parental quand on perd un enfant, évidemment on ne peut qu’y être favorable (…) En termes de communication, ils ont cherché à se raccrocher un peu aux branches. Ils l’ont fait un peu laborieusement. Il aurait suffi de dire : « Écoutez, on s’est trompé. C’était une erreur, on le regrette et on s’excuse ». Parfois, il faut savoir s’excuser. »   

 

Retrouvez l’émission en intégralité.

 

Partager cet article

Dans la même thématique

« J’ai envie d’être le « Monsieur Propre » de Paris » déclare Gaspard Gantzer
4min

Politique

Budget : « Le bloc central ne veut pas aller au bout et mise sur les ordonnances », estime Jean-Philippe Tanguy (RN)

Invité de notre matinale, Jean-Philippe Tanguy est revenu sur l’examen du budget à l’Assemblée nationale. Le député RN estime que les débats n’iront pas au bout à l’Assemblée nationale et que le gouvernement finira par passer par des ordonnances. Le spécialiste des questions budgétaires au RN a aussi réitéré l’opposition de son groupe à la taxe Zucman.

Le

Pierre-Yves Bournazel, HORIZON candidate for the 2026 municipal elections in Paris.
9min

Politique

Pierre-Yves Bournazel investi par Renaissance pour les municipales à Paris : « Dès demain, Dati va riposter »

Les LR et Renaissance se divisent pour les municipales à Paris. Le parti de Gabriel Attal officialise son soutien à Pierre-Yves Bournazel, cadre du parti d’Edouard Philippe, au détriment de la candidature de Rachida Dati. Le sujet divise à Renaissance et le responsable du parti dans la capitale, Sylvain Maillard, qui soutient la ministre, se met en retrait de ses fonctions. Explications sur une décision qui rebat les cartes du scrutin.

Le

8min

Politique

Agacée par la méthode de Sébastien Lecornu, la droite sénatoriale promet un budget « sans compromis, mais de clarification »

La droite sénatoriale s'inquiète des reculs successifs du gouvernement sur les positions financières et économiques qu'elle défend, dans le cadre des débats budgétaires à l’Assemblée nationale. Ces inflexions, mais aussi la méthode du Premier ministre, mettent en lumière une fissure grandissante entre la majorité sénatoriale et l'exécutif.

Le