J. Sauvage: Hamon veut une frontière plus « étanche » entre justice et politique
Benoît Hamon, qui avait écrit au président de la République pour demander la grâce de Jacqueline Sauvage, a estimé vendredi, qu'...

J. Sauvage: Hamon veut une frontière plus « étanche » entre justice et politique

Benoît Hamon, qui avait écrit au président de la République pour demander la grâce de Jacqueline Sauvage, a estimé vendredi, qu'...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Benoît Hamon, qui avait écrit au président de la République pour demander la grâce de Jacqueline Sauvage, a estimé vendredi, qu'"à l'avenir", "plus la frontière sera étanche entre le judiciaire et le politique, mieux ce sera".

"Je jugeais qu'en l'espèce, ce droit de grâce existant, elle méritait d'être graciée. Cela étant dit, je crois qu'à l'avenir, pour ce qui relève du fonctionnement de nos institutions, plus la frontière sera étanche entre le judiciaire et le politique, mieux ce sera", a déclaré sur RTL le candidat à la primaire organisée par le PS.

M. Hamon, qui appelle comme son concurrent à la primaire Arnaud Montebourg, à une VIe République, dénonce régulièrement la "monarchie républicaine", mais s'était engagé en faveur d'une grâce présidentielle de Mme Sauvage, condamnée à 10 ans de prison pour le meurtre de son mari violent.

Dans une tribune publiée lundi dernier dans Libération, il avait interpellé le président de la République, qui a finalement accordé la grâce totale à Mme Sauvage mercredi.

S'il a salué vendredi la "décision mûrie" de M. Hollande, le candidat a aussi jugé "plutôt sain" de souhaiter "qu'on sépare ce qui relève de la justice, et ce qui relève de la politique".

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

J. Sauvage: Hamon veut une frontière plus « étanche » entre justice et politique
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

J. Sauvage: Hamon veut une frontière plus « étanche » entre justice et politique
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le