Jacob demande à Macron de « faire le ménage dans son gouvernement »
Christian Jacob, coordinateur de la campagne LR pour les législatives, a demandé mercredi à Emmanuel Macron de "faire le ménage...

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Christian Jacob, coordinateur de la campagne LR pour les législatives, a demandé mercredi à Emmanuel Macron de "faire le ménage dans son gouvernement", après la révélation par Le Canard enchaîné d'une affaire immobilière touchant le ministre Richard Ferrand.

"Avec l'affaire Ferrand, une occasion est donnée au président de la République de démontrer que sa loi de moralisation n'est pas un marché de dupes", a déclaré M. Jacob à l'AFP.

Et le chef de file des députés LR de s'interroger: "Comment peut-on avoir un garde des Sceaux (François Bayrou, ndlr) renvoyé en correctionnelle, un ministre de la Cohésion des territoires incapable de s'expliquer sur les faits qui lui sont reprochés, et une situation qui jette le trouble sur les propos du Premier ministre qui prétendait avoir passé au scanner chacun des membres du gouvernement?"

"Cette affaire Ferrand est pour le président l'heure de vérité quant à sa sincérité sur la moralisation de la vie publique", a insisté l'élu de Seine-et-Marne.

En outre, le secrétaire général des Républicains, Bernard Accoyer, a dénoncé dans un communiqué "un écart abyssal entre les paroles publiques et les pratiques privées prêtées à Richard Ferrand". Selon lui, "c’est à la justice, au garde des Sceaux et au parquet, d’apprécier les suites judiciaires à donner aux faits précis qui sont relatés".

"Les propos et autres jugements définitifs tenus par En Marche pendant la campagne présidentielle n’étaient-ils que de circonstance? Nous sommes en droit de nous demander si les discours chers à En Marche sur la morale publique seraient déjà oubliés", a aussi estimé l'ancien président de l'Assemblée.

Selon Le Canard enchaîné, en 2011, les Mutuelles de Bretagne, dont M. Ferrand était le directeur général, avaient souhaité louer des locaux commerciaux à Brest (Finistère) pour ouvrir un centre de soins et avaient choisi entre trois propositions celle d'une société immobilière appartenant à la compagne de M. Ferrand.

Pour sa part, le ministre de la Justice François Bayrou est renvoyé au tribunal pour diffamation, le procès étant fixé à janvier 2019. Le renvoi est cependant automatique en matière de diffamation.

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