Jacob en appelle à Macron pour que « les droits de l’opposition soient respectés »

Jacob en appelle à Macron pour que « les droits de l’opposition soient respectés »

Christian Jacob, président du groupe Les Républicains (LR) à l'Assemblée, "en appelle clairement au président de la République"...
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Christian Jacob, président du groupe Les Républicains (LR) à l'Assemblée, "en appelle clairement au président de la République" pour que "les droits de l'opposition soient respectés", après l'élection du "constructif" Thierry Solère aux dépens du LR Eric Ciotti à la questure du Palais Bourbon.

"J'en appelle clairement aujourd'hui au président de la République, garant de nos institutions, pour que les droits de l'opposition soient respectés", a déclaré M. Jacob sur CNEWS.

"Cette élection est une supercherie avec un individu qui a menti à son propre groupe". "M. Solère a trompé et menti, y compris à son propre groupe parlementaire. Interrogez les UDI qui sont avec lui, ils ont découvert cette manœuvre, composée avec Richard Ferrand, président du groupe En Marche, pour truster tous les postes", s'est insurgé le député de Seine-et-Marne.

"Thierry Solère est clairement dans la majorité. Il a fait campagne en appelant à donner une majorité au président Macron, c'était sur ses tracts, ses affiches. Il a annoncé qu'il voterait la confiance. Il ne peut pas se prétendre représentant de l'opposition", a ajouté M. Jacob.

"Toutes les démocraties fonctionnent en respectant les droits de l'opposition". "Les questeurs, ça n'est pas de l'hôtellerie. C'est un poste éminemment important sur la gestion et le contrôle des dépenses de notre assemblée. Et il y en a toujours deux de la majorité et un de l'opposition pour s'assurer et permettre qu'il y ait un contrôle objectif de la situation", a-t-il dit.

Au sujet de la décision de M. Macron de s'adresser devant le parlement réuni en Congrès à Versailles à la veille de la déclaration de politique générale d'Edouard Philippe à l'Assemblée, M. Jacob y a vu "un vrai sujet de confiance" entre les deux têtes de l'exécutif.

"Le président de la République vient faire un discours, nous ne pouvons pas lui répondre directement, il n'assiste pas, ne peut pas être présent au moment où les groupes lui répondent. Donc on va répondre au Premier ministre qui lui-même interviendra le lendemain. Tout cela est assez invraisemblable".

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