Jacob (LR): Castaner « totalement dépassé par la situation », Philippe « anormalement absent »
Christian Jacob, président du groupe Les Républicains à l'Assemblée, a brocardé mardi un ministre de l'Intérieur "totalement...

Jacob (LR): Castaner « totalement dépassé par la situation », Philippe « anormalement absent »

Christian Jacob, président du groupe Les Républicains à l'Assemblée, a brocardé mardi un ministre de l'Intérieur "totalement...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Christian Jacob, président du groupe Les Républicains à l'Assemblée, a brocardé mardi un ministre de l'Intérieur "totalement dépassé par la situation" et un Premier ministre "anormalement absent", après les incidents du 14 juillet, du Panthéon et ceux liés aux victoires de l'Algérie en Coupe d'Afrique des nations.

"On est dans des actes de violence où l'autorité de l'Etat est bafouée. Où était le ministre de l'Intérieur ? Il y a un vrai sujet, ce n'est pas la première fois où on a un ministre de l'Intérieur qui est totalement dépassé par la situation", a déclaré M. Jacob sur RMC et BFMTV.

Le député de Seine-et-Marne, candidat à la présidence de son parti, a également jugé Édouard Philippe "anormalement silencieux".

Jeudi, "dans le cadre de la Coupe d'Afrique des nations avec la victoire de l'Algérie, on a, dans plusieurs villes de France, parce qu'on parle de Paris, Lyon ou Marseille mais c'est aussi le cas à Saint-Chamond, à Roubaix où des voitures brûlent, des policiers sont caillassés, agressés. (...) Ça touche à son comble à Montpellier ou une femme mère de famille perd la vie, son bébé est dans une situation grave", a énuméré M. Jacob.

"Le lendemain, ça continue, dans un autre cadre, cette fois-ci c'est le Panthéon qui est occupé par des sans-papiers. (...) Le 14 juillet ça continue, on a à nouveau des dérapages à nouveau sur les Champs-Elysées, dans la plupart des grandes villes de France. On ne peut pas vivre à ce rythme-là", a-t-il poursuivi.

"Il y a un certain nombre de dérapages et d'actes de violence qu'il était tout à fait possible d'anticiper", avec "une police qui fonctionne, des réseaux d'information qui fonctionnent", a estimé M. Jacob qui demande "que l'autorité de l'Etat soit rétablie. Ça veut dire un ministre à l'action qui passe peut-être un peu moins de temps sur son compte Twitter et un peu plus de temps auprès des policiers".

Partager cet article

Dans la même thématique

Jacob (LR): Castaner « totalement dépassé par la situation », Philippe « anormalement absent »
3min

Politique

Budget : Amélie de Montchalin assume le dialogue avec le PS plutôt qu’avec le RN au nom des « valeurs gaullistes »

A 48 heures de la réunion de la commission mixte paritaire sur le projet de loi de finances, le ton est monté d’un cran entre le gouvernement et la droite sénatoriale qui refuse d’endosser la responsabilité d’un niveau de déficit, porté à 5,3 %. Aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, Amélie de Montchalin indique que le gouvernement a choisi « en conscience de travailler avec le Parti socialiste ».

Le

Jacob (LR): Castaner « totalement dépassé par la situation », Philippe « anormalement absent »
3min

Politique

Dermatose des bovins : Sébastien Lecornu appelle au soutien des vétérinaires menacés

Lors des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le Premier ministre Sébastien Lecornu a longuement détaillé la stratégie de l’exécutif pour lutter contre la crise de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) et a appelé au soutien des vétérinaires menacés, car en charge des « dépeuplements » des bovins affectés.

Le

Jacob (LR): Castaner « totalement dépassé par la situation », Philippe « anormalement absent »
4min

Politique

Budget 2026 : « Les choses vont être difficiles », reconnaît Sébastien Lecornu, face à des sénateurs LR en colère

Le président du groupe LR au Sénat a fait part de la colère de ses troupes lors des questions au gouvernement, après que le ministre de l’Économie a pointé du doigt la responsabilité du Sénat dans la dégradation du projet de loi de finances. Le Premier ministre a indiqué que ses ministres faciliteraient les compromis, à deux jours de la commission mixte paritaire.

Le