Jacob: « volonté d’unité » du groupe LR à l’Assemblée, pas de scission
Le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée Christian Jacob a affirmé mardi que les députés de sa formation avaient une...

Jacob: « volonté d’unité » du groupe LR à l’Assemblée, pas de scission

Le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée Christian Jacob a affirmé mardi que les députés de sa formation avaient une...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée Christian Jacob a affirmé mardi que les députés de sa formation avaient une "volonté d'unité", et non de scission, à l'issue d'une réunion interne particulièrement longue, deux jours après la démission de Laurent Wauquiez.

"Tout le monde a rappelé unanimement sa volonté d'unité, et d'unité à l'intérieur du groupe", a indiqué M. Jacob au cours d'une conférence de presse, après cette réunion à laquelle ont pris part 70 à 80 des quelque 100 députés LR.

Il y a eu "quelques critiques sur le fonctionnement, mais un consensus sur le fait que le groupe est une force", a confirmé l'un d'eux, Julien Aubert, dans les couloirs du Palais Bourbon.

Devant la presse, les onze jeunes députés LR qui avaient appelé jeudi à la création d'un "Comité du renouvellement" au sein du parti, sous forme d'un ultimatum à Laurent Wauquiez, ont renouvelé leur demande, afin de permettre à "une nouvelle génération de faire respirer les idées" de la droite.

Cela n'est "ni une initiative de putsch ni une initiative de division", a précisé Aurélien Pradié, se disant "épanoui" au sein du groupe LR à l'Assemblée, première force d'opposition.

"Nous mettons de côté nos différences pour reconstruire la droite de demain", selon Marine Brenier, proche de Christian Estrosi et autre participante de ce projet de structure qui aurait vocation à comprendre une vingtaine de membres.

D'après M. Jacob, les présents à la réunion de groupe ont souligné "l'intérêt" de la réunion en fin d'après-midi à l'initiative du président du Sénat Gérard Larcher notamment pour "envoyer un message" d'unité aux élus locaux.

Mais "pour rassembler tout le monde, il y a aussi besoin d'un vaisseau amiral", a poursuivi M. Jacob, évoquant "trois hypothèses" pour la date de l'élection du nouveau président du parti.

La première, qu'il a présentée comme majoritairement "écartée", est celle d'élections au mois d'août. Les deux autres options, qui "restent en discussion" sont: une élection à l'automne ou l'idée "d'enjamber les municipales" de mars 2020.

"Les deux se défendent" a estimé M. Jacob, notant que dans le second cas, il faudra "être capables de se mettre d'accord sur une équipe transitoire qui va durer dans le temps".

Il a indiqué que beaucoup d'intervenants avaient plaidé pour un candidat qui ne soit pas engagé dans une primaire pour la présidentielle, mais affirmé que ce n'était "pas franchement dans la tradition" de LR d'imposer ce type d'interdit.

Interrogé sur l'idée d'un élargissement vers le centre, tel qu'évoqué par Gérard Larcher, il a estimé qu'un "regroupement de confédérations ne pose pas de problème à condition qu'il y ait un vaisseau amiral", celui de LR, qui doit reprendre "de l'oxygène".

Partager cet article

Dans la même thématique

Jacob: « volonté d’unité » du groupe LR à l’Assemblée, pas de scission
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le