Par Public Sénat
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Professeur décapité : « Cet acte barbare frappe notre société, notre République et l'hommage qui lui sera rendu demain dans la cour de la Sorbonne sera extrêmement fort. La lutte contre l'islamisme radical va trouver des réponses fortes » « Le projet de loi qui existait avant ce dramatique assassinat va toucher plusieurs secteurs : l'école, les associations, favoriser la mixité sociale, qu'on s'occupe des enfants et qu'ils soient scolarisés dès 3 ans » « L'efficacité est liée au fait que l'information ne circule pas partout donc je ne suis pas favorable à ce que les maires aient accès aux fichés S mais je suis favorable à ce que quand il y a un problème précis, les maires en soient informés »
Pilotage du plan de relance : « Toute une partie des financements va être territorialisée. Il y aura au niveau régional une coprésidence du préfet de région et du président de région pour orienter les financements vers les projets qui sont prêts » « Il y aura des financements qui vont être mis dans les mains des préfets de régions et de départements. 1 milliard va être destiné aux collectivités territoriales dans le domaine de la transition écologique. Le plan de relance va être territorialisé»
Dominique Bussereau dénonce l'amendement de la prise de hausse de la TVA : « On va laisser aux départements la hausse traditionnelle de la TVA. »
Conférence État/collectivités : « Cette rencontre est importante. Elle sera à un niveau un peu plus resserré [...] Nous allons parler de plusieurs thèmes : l'actualité du pays, la relance, la crise de la Covid et la loi 3D »
Calendrier de la loi « 4D » : « Le projet de loi organique arrive au Sénat le 2 novembre, c'est la première étape. Ensuite, un projet de loi va être finalisé pour la fin de l'année et le texte devrait passer au premier semestre 2021 »
Report des élections régionales ? « C'est la crise sanitaire qui le dira. On a eu l'exemple des difficultés lors des municipales, on va en tirer les leçons. La décision sera prise en fonction de la crise sanitaire »
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Politique
Si François Bayrou ne s’est pas « laissé impressionné » par l’interrogatoire des députés lors de son audition à l’Assemblée nationale, l’affaire Bétharram risque des laisser des traces sur le long-terme et pourrait affecter son avenir politique, analysent Olivier Rouquan, politologue, et Philippe Moreau Chevrolet, communicant.
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Audition de Bayrou sur Bétharram : quand la politique prend le pas sur la défense des victimes
Les 5h30 d’audition de François Bayrou devant la commission d’enquête mise en place à l’Assemblée nationale après les révélations sur des violences physiques et sexuelles perpétrées dans l’établissement catholique Notre-Dame de Bétharram, ont tourné en duel politique entre le Premier ministre et le co-rapporteur LFI, Paul Vannier. Au Sénat, la gauche dénonce l’attitude « agressive » du Premier ministre quand la droite axe sur « l’instrumentalisation » de la souffrance des victimes par LFI.
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Les sénateurs ont adopté lundi une proposition de la droite pour confier à l'Office français de l'immigration et de l'intégration, les missions d’information et d’assistance juridiques dans les centres de rétention administrative et en zone d’attente, provoquant la colère des associations.
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Invité de la matinale de Public Sénat, le député et président délégué du groupe RN à l’Assemblée a réagi à l’audition du Premier ministre sur l’affaire Bétharram. Jean-Philippe Tanguy ne voit pas de « mensonges ou de mises en doute de la probité de François Bayrou » qui justifierait une censure du gouvernement, « pour le moment ».
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En Seine-Maritime avec Catherine Morin-Desailly