Jacqueline Sauvage: nouvelle pétition pour sa « libération immédiate »
Janine Bonaggiunta (G) et Nathalie Tomasini (D), avocates de Jacqueline Sauvage lors d’une conférence de presse à Paris le 12 août 2016 AFP Les soutiens de Jacqueline Sauvage, condamnée à 10 ans de prison pour avoir tué son mari violent, ont lancé une pétition en ligne pour réclamer sa « libération immédiate », après que la justice […]
Janine Bonaggiunta (G) et Nathalie Tomasini (D), avocates de Jacqueline Sauvage lors d'une conférence de presse à Paris le 12 août 2016
AFP
Les soutiens de Jacqueline Sauvage, condamnée à 10 ans de prison pour avoir tué son mari violent, ont lancé une pétition en ligne pour réclamer sa "libération immédiate", après que la justice eut refusé de la remettre en liberté.
Lancée vendredi sur le site change.org par quatre de ses soutiens, dont l'actrice Eva Darlan, la pétition avait recueilli plus de 65.000 signatures samedi à 15H30.
Le tribunal d'application des peines a refusé vendredi d'accorder une libération conditionnelle à Jacqueline Sauvage, 68 ans, condamnée en appel en décembre à dix ans de prison par la cour d'assises du Loir-et-Cher pour le meurtre de son mari, qui la battait depuis des années et avait violé ses filles.
Le chef de l'État lui avait accordé fin janvier une grâce "partielle", qui lui avait permis de présenter cette demande de libération conditionnelle.
"Nous ne pouvons pas accepter cette décision", écrivent les auteures de la pétition, qui exigent sa "libération immédiate".
"Le président de la République, en accordant une grâce partielle, avait voulu ménager la magistrature ! Elle vient de le trahir (...) Alors il faut désormais que le président de la République accorde une grâce totale", réclament-elles.
Les auteures se livrent à une violente charge contre la justice "qui jamais n'entend les victimes de violences" et "qui laisse des pères tuer des enfants malgré les alertes des mères".
Une précédente pétition, lancée en décembre par les mêmes personnes, avait recueilli 435.971 signatures.
Une proposition de loi visant à assurer le droit de chaque mineur placé à disposer d’un avocat a été adoptée à l’unanimité par les députés hier. Le texte doit maintenant poursuivre sa route au Sénat. « Nous avons une responsabilité, que ces enfants soient les enfants de la République », martèle Xavier Iacovelli.
Si le budget de la sécurité de sociale a été adopté par l’Assemblée nationale mardi, rien ne promet un même sort au projet de loi de finances, pour lequel les voies de compromis sont encore plus minces. En cas de non-accord sur le texte, le gouvernement serait contraint de recourir à une loi spéciale. Une piste qui éveille des inquiétudes quant à l’organisation des municipales, dont l’enveloppe est estimée à 200 millions d’euros.
Pour la deuxième fois en deux semaines, la délégation aux droits des femmes du Sénat s’est penchée, ce jeudi 11 décembre, sur le masculinisme. Des chercheurs sont venus informer les sénateurs des dangers virtuels, voire physiques, de cette tendance ultra-active sur les réseaux sociaux.
A une semaine de la réunion de la commission mixte paritaire sur le budget, Emmanuel Macron a reçu jeudi les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet, en présence de Sébastien Lecornu. Le sort du projet de loi de finances repose en partie sur les chances de voir les députés et sénateurs trouver un compromis, sous peine de retravailler sur le budget en début d’année 2026.