Jadot: “Au paysage politique du 20e siècle de se positionner par rapport à l’écologie”

Jadot: “Au paysage politique du 20e siècle de se positionner par rapport à l’écologie”

Le député européen EELV Yannick Jadot a estimé mardi que c'était "au paysage politique du 20e siècle" de "se positionner par...
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Le député européen EELV Yannick Jadot a estimé mardi que c'était "au paysage politique du 20e siècle" de "se positionner par rapport à l'écologie", et non l'inverse, après ses propos sur la nécessité pour les écologistes d'être "pragmatiques".

Le leader écologiste, qui n'a pas exclu dimanche des alliances avec la droite dans certaines villes pour les municipales de 2020, a suscité de vives réactions, notamment du chef de file des communistes pour les municipales à Paris, Ian Brossat, qui l'a exhorté dans la foulée à se rappeler qu'il est "de gauche".

"Je suis écologiste !", a rétorqué Yannick Jadot mardi sur France 2: "J'en ai marre que l'écologie ait à se situer par rapport au paysage politique du 20e siècle; c'est au paysage politique du 20e siècle, qui n'a pas lutté contre le dérèglement climatique, gauche ou droite, qui n'a pas lutté contre les pesticides, la pollution de l'air (...) C'est à eux de se positionner par rapport à l'écologie !", a-t-il lancé.

A ceux qui lui reprochent de se compromettre avec le libéralisme, il a rappelé les "valeurs" des écologistes: "justice sociale, solidarité, égalité des droits, démocratie". "On est fort sur nos valeurs, mais nous voulons que l'écologie, enfin, prenne le pouvoir".

Quant à "l'économie de marché", il remarque que "tout le monde est pour l'économie de marché", en demandant: "vous voulez que les paysans bio vendent dans les sovkhozes ? Vous voulez l'économie Maduro ?".

"Nous sommes pour une économie régulée, où l'économie a du sens, les entreprises ont une vision, elles servent la société, la justice sociale et la lutte contre le dérèglement climatique et l'anéantissement du vivant", a-t-il expliqué.

Appelant de nouveau au "pragmatisme" pour les municipales, il a souligné que ce ne sont "pas une élection nationale, c'est 36.000 élections" différentes. Prenant l'exemple du maire divers droite de Ferrette en Alsace, qui a accueilli des migrants, il a demandé s'il pouvait "dire à ce monsieur +vous êtes le mal+" parce qu'il est de droite.

Lundi, M. Jadot, Delphine Batho (Génération écologie), Antoine Waechter (MEI) et François Darmeval (Cap 21) ont scellé leur alliance en vue du scrutin municipal et de l'élection présidentielle de 2022.

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