Jadot veut des députés écologistes « pour que ce quinquennat soit au maximum écolo »
L'éphémère candidat EELV à la présidentielle, Yannick Jadot, a plaidé jeudi pour l'élection de députés écologistes à l'Assemblée ...

Jadot veut des députés écologistes « pour que ce quinquennat soit au maximum écolo »

L'éphémère candidat EELV à la présidentielle, Yannick Jadot, a plaidé jeudi pour l'élection de députés écologistes à l'Assemblée ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L'éphémère candidat EELV à la présidentielle, Yannick Jadot, a plaidé jeudi pour l'élection de députés écologistes à l'Assemblée "pour que ce quinquennat soit au maximum écolo", alors que Nicolas Hulot est, à ses yeux, "un peu isolé" au gouvernement.

"Si on veut défendre l'écologie dans ce pays, il faut des députés écologistes", car "ce que prouve toutes ces dernières années", c'est que "si vous n'avez pas des élus écologistes, à un moment les actes écologiques ne sont pas posés (...) parce que, trop souvent, l'ambition écologique s'arrête au moment où interviennent les intérêts des lobbies", a expliqué M. Jadot sur franceinfo.

"Et c'est pour ça qu'il faut des députés écologistes, pour que ce quinquennat soit au maximum écolo, parce que l'urgence écolo elle n'attend pas cinq ans", a poursuivi celui qui s'était rallié à la candidature du socialiste Benoît Hamon.

"(La) majorité (d'Emmanuel Macron), s'il a une majorité, ce sera pas des députés écolos. Ce n'est pas leur truc. L'écologie n'est pas un pilier d'En Marche. Ca n'est pas au coeur d'En Marche", a souligné cet eurodéputé.

"Chaque fois qu'un gouvernement s'attaque aux urgences écologiques, s'attaque au renouvellement des institutions, à la refondation de l'Europe, nous sommes prêts à être des acteurs constructifs", a-t-il néanmoins assuré, en rappelant qu'EELV présente 460 candidats aux législatives dans toute la France.

"Il est un peu isolé Nicolas Hulot. Vous avez un Premier ministre qui a été à un grand poste de direction à Areva (...), vous avez un président de la République qui a toujours dit: +le nucléaire c'est beau, le diesel c'est bon, et les sociétés autoroutières c'est le bonheur+", a lancé M. Jadot.

Et d'ajouter: "Il ne vous a pas échappé que le ministre de l'Agriculture (Jacques Mézard, NDLR) n'avait pas voté (...) la suppression des néonicotinoïdes qui détruisent les abeilles, qu'il est un relais plutôt de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles, ndlr), il ne vous a pas échappé que Bruno Le Maire pendant sa campagne voulait supprimer le principe de précaution, que le Premier ministre n'a pas voté la loi de transition énergétique ni la loi sur la biodiversité", a-t-il détaillé.

Partager cet article

Dans la même thématique

Jadot veut des députés écologistes « pour que ce quinquennat soit au maximum écolo »
3min

Politique

Programmation énergétique : le Sénat acte la relance du nucléaire

Le Sénat a adopté en deuxième lecture l’article de proposition de loi de programmation énergétique entérinant la relance du nucléaire. L’objectif de construction de six puis huit EPR2 est ainsi inscrit dans la version adoptée par le Sénat, tout comme la composition « majoritairement » nucléaire du mix électrique français à horizon 2050.

Le

FRA : Assemblee : Quatre Colonnes
5min

Politique

Décès d’Olivier Marleix : « Nous sommes tous sidérés », confie Gérard Larcher

La mort brutale d’Olivier Marleix, ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, a plongé le monde politique sous le choc. Ce mardi 8 juillet, de nombreux hommages lui ont été rendus au Parlement. Au Sénat, la réunion de groupe des Républicains s’est ouverte dans une atmosphère de recueillement.

Le

Jadot veut des députés écologistes « pour que ce quinquennat soit au maximum écolo »
7min

Politique

Budget 2026 : ce que proposent les sénateurs avant les annonces de François Bayrou

Les groupes du socle commun du Sénat contribuent à la réflexion, en mettant sur la table quelques « pistes » d’économies pour un total de 25 milliards d’euros, dont une année blanche, même si le principe fait débat. Pour le centriste Hervé Marseille, il faut « toucher les grandes fortunes, car il faut des signaux », notamment envers le PS, qui veut plus de « justice fiscale ».

Le