« Je n’ai aucun doute sur la dangerosité du glyphosate », affirme Didier Guillaume
Invité de Territoires d’infos, le ministre de l’agriculture a redit sa volonté de sortir du glyphosate. Une nouvelle étude sur cette molécule sera également réalisée par l’Anses, précise le ministre.

« Je n’ai aucun doute sur la dangerosité du glyphosate », affirme Didier Guillaume

Invité de Territoires d’infos, le ministre de l’agriculture a redit sa volonté de sortir du glyphosate. Une nouvelle étude sur cette molécule sera également réalisée par l’Anses, précise le ministre.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

Alors que se tient le 56ème salon international de l’agriculture, Didier Guillaume a réaffirmé la volonté de gouvernement de sortir du glyphosate. Le président de la République, à l’ouverture du salon, avait également abordé le sujet en assurant qu’il souhaitait voir en France « le premier vignoble du monde sans glyphosate » (lire notre article).

« On sait depuis des années qu’il faudra sortir de la dépendance aux produits phytopharmaceutiques, je pense qu’on a un peu traîné », constate Didier Guillaume. Si le ministre ne compte pas perdre de temps, il souhaite toutefois diligenter une nouvelle étude sur le glyphosate avant son interdiction. « Nous allons faire étudier à l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) les 152 produits phytopharmaceutiques dans lesquels il y a une molécule de glyphosate ». Le ministre de l’Agriculture affirme dans le même temps qu’il n’a « aucun doute sur la dangerosité du glyphosate ».

La promesse du président de la République de sortir du glyphosate sous trois ans, semble toutefois compromise si l'on en croit le ministre de l'Agriculture (voir le tweet ci-dessous) : 

Partager cet article

Dans la même thématique

« Je n’ai aucun doute sur la dangerosité du glyphosate », affirme Didier Guillaume
2min

Politique

Budget 2026 : le Sénat rejette la hausse de la fiscalité sur les biocarburants

Le Sénat s’est opposé à la suppression progressive des avantages fiscaux pour les carburants de première génération. Le gouvernement comptait récupérer près de 300 millions d’euros en 2026 et 700 millions à terme, mais la majorité sénatoriale a rejeté une mesure « funeste » pour le monde agricole.

Le

« Je n’ai aucun doute sur la dangerosité du glyphosate », affirme Didier Guillaume
5min

Politique

Energie : le Sénat vote la hausse de la taxe sur la consommation de gaz et baisse celle sur l’électricité

Dans une optique de transition écologique et d’indépendance énergétique, face au gaz importé, la majorité sénatoriale a adopté, dans le cadre du budget, la convergence progressive des taxes sur le gaz et l’électricité. Les ménages se chauffant au gaz devront payer plus cher leur facture, quand ceux qui sont au « tout électrique » la verront baisser.

Le