« Je n’ai pas reçu à ce jour de lettre d’exclusion » du PS, affirme Olivier Dussopt
L’ancien député PS, aujourd’hui secrétaire d’État auprès de Gérald Darmanin, était l’invité de Territoires d’Infos, ce mardi. Écarté du PS après avoir rejoint le gouvernement, il se revendique malgré tout comme « un homme de gauche » et souhaite la reconstruction de son ancienne formation politique.

« Je n’ai pas reçu à ce jour de lettre d’exclusion » du PS, affirme Olivier Dussopt

L’ancien député PS, aujourd’hui secrétaire d’État auprès de Gérald Darmanin, était l’invité de Territoires d’Infos, ce mardi. Écarté du PS après avoir rejoint le gouvernement, il se revendique malgré tout comme « un homme de gauche » et souhaite la reconstruction de son ancienne formation politique.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Invité de Territoires d’Infos ce mardi, Olivier Dussopt souligne son attachement au parti socialiste en dépit de sa nomination au gouvernement. L’ancien député PS a été écarté du parti après avoir rejoint le gouvernement d’Emmanuel Macron. « Je suis toujours un homme de gauche, progressiste et social-démocrate » affirme-t-il. Curieusement, l’actuel secrétaire d’État auprès du ministre de l’Action et des Comptes publics indique qu’il n’a pas « reçu à ce jour de lettre d’exclusion » et précise qu’il est « toujours à jour de cotisation. » Sa nomination avait également fait des vagues au groupe socialiste du Sénat. Le chef de file du groupe PS, Didier Guillaume, en félicitant publiquement Olivier Dussopt, avait déclenché la colère des sénateurs socialistes (Lire notre article).

Sa nomination au gouvernement avait provoqué les railleries de ses anciens camarades socialistes. Lui, tient à rappeler que  « cela fait 20 ans » qu’il est « engagé au parti socialiste. »  À l’attention de ses camarades socialistes, il précise qu’il a « gagné 5 élections : 3 élections législatives, 2 élections municipales en étant à chaque fois clair sur mon engagement, en revendiquant mon adhésion au parti socialiste, en affichant la couleur, ce qui n’est pas toujours le cas de ceux qui font parfois des procès aujourd’hui où qui font assaut d’amabilité à mon égard. »   

Olivier Dussopt souhaite que le PS trouve « sa place dans la recomposition de la vie politique. »
01:04

Dans une interview au Maine Libre, Stéphane le Foll a annoncé sa candidature à la tête du parti socialiste, ce mardi. Une candidature attendue qu’Olivier Dussopt n’a pas souhaité commenter outre mesure. Il rappelle que d’autres candidats sont en lice (Emmanuel Maurel et Luc Carvounas NDRL). Najat Vallaud-Belkacem, un temps pressenti, a annoncé qu’elle ne briguerait pas le poste de premier secrétaire, dans une interview à l’Obs la semaine dernière. L’élection du futur premier secrétaire du PS devrait avoir lieu le 29 mars, avant le Congrès qui se tiendra les 7 et 8 avril prochains. Olivier Dussopt souhaite « que le parti socialiste puisse se reconstruire » et « trouver sa place dans la recomposition de la vie politique. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

« Je n’ai pas reçu à ce jour de lettre d’exclusion » du PS, affirme Olivier Dussopt
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

« Je n’ai pas reçu à ce jour de lettre d’exclusion » du PS, affirme Olivier Dussopt
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le