Les sénateurs et députés LR, rassemblés à Annecy pour leurs journées parlementaires ont reçu la visite d’un des leurs. Le Premier ministre, Michel Barnier est venu s’entretenir « chaleureusement » avec les élus de sa famille politique leur assurant que leur pacte législatif serait sa base de travail.
« Je peux comprendre l’émotion de Jean-Luc Mélenchon » déclare Luc Carvounas
Par Yann Quercia
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Alors que Jean-Luc Mélenchon était auditionné jeudi dans le cadre d’enquêtes préliminaires sur ses comptes de campagne et sur l’affaire d’assistants d'eurodéputés de la France Insoumise, les images de la perquisition houleuse n’en finissent pas de faire des vagues. Luc Carvounas est revenu sur ces images : « J’ai été choqué par les images postées en direct par Jean-Luc Mélenchon sur son Facebook Live. Voir arriver à 7 heurs du matin, beaucoup de policiers dans un appartement privé, avec des gilets pare-balles, je trouvais que c’était un peu beaucoup (…) C’est la règle de la perquisition ? Vous irez demander ça à Monsieur Benalla pour les scellés et le coffre-fort. Aujourd’hui je comprends l’émotion de Jean-Luc Mélenchon. Après, les images vues plus tard dans la journée, on ne peut pas les cautionner.»
« Police politique », justice aux ordres du pouvoir, volonté du gouvernement « d’intimider » les opposants, des accusations qui ont fusé dans les rangs de la France Insoumise. À la question de savoir si on peut voir « la main de l’Élysée dans cette perquisition », le député répond : « C’est une drôle de coïncidence que de voir le jour d’un remaniement très poussif, des perquisitions dans quinze endroits qui font beaucoup de bruit, de sorte que les médias parlent peu d’un remaniement raté et un peu rabougri. Les calendriers sont assez étranges. »
Enfin, Luc Carvounas laisse planer le doute sur les personnes qui ont donné l’ordre de ces perquisitions : « Est-ce qu’il y a un doute à avoir un doute sur les magistrats ou les fonctionnaires de police ? Non, ils répondent aux ordres. Est-ce qu’il y a avoir des interrogations sur ceux qui donnent des ordres ? Je réponds oui (…) Je ne cautionne pas les violences sur des fonctionnaires de police ou des magistrats qui répondent à des ordres politiques.»